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Révélation


Vous vous posez des questions sur le Livre de l'Apocalypse ?
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Serviteur, ou esclave ?

Pour une raison connue d'eux seuls (mais facile à deviner...), les traducteurs ont introduit une erreur dans le Nouveau Testament. De plus, cette "erreur" est masquée et dissimulée... on passe comme chat sur braise... Cette traduction faussée vous empêche peut-être d'entretenir une relation épanouissante et juste avec Dieu.

Cette "erreur" consiste à traduire "esclave" par "serviteur" (vérifiez dans votre bible! [*]). Or, nous ne sommes plus esclaves du péché, mais esclaves de Dieu : Nous avons été rachetés à un grand prix. Nous appartenons à Christ. Nous sommes Sa possession. C'est autre chose que d'être simplement "serviteurs"!

Abraham, Moise, Josué, David, Elie et les prophètes sont clairement désignés comme des esclaves de Dieu. Jésus s'est aussi servi du langage de l'esclavage pour bien préciser ce qu'impliquait le fait de Le suivre. Tout comme la vie de l'esclave, celle du disciple inclut un renoncement total à soi-même, des dispositions d'humilité à l'égard d'autrui, un attachement sans réserve au Maître et à Lui seul, un désir d'obéir à Ses commandements en toutes choses, une promptitude à Le servir même en Son absence et la motivation de savoir que cela Lui est agréable.

Nous sommes bénis d'être esclaves du Christ, et non plus esclaves du péché.

Les chrétiens sont des esclaves... de Dieu : c'est une vérité oubliée. Ce n'est qu'à ce prix que les croyants vivront une authentique liberté, débarrassés de leur ancien esclavage et dévoués à un Maître qu'ils aiment.

On entend souvent dire que Dieu veut combler nos désirs. On compare Jésus à un assistant, prêt à nous aider dans notre quête d'autosatisfaction et d'épanouissement individuel. Or le vrai christianisme ne consiste pas à ajouter Jésus à ma vie : il s'agit plutôt pour moi de me consacrer pleinement à Lui, en me soumettant complètement à Sa volonté et en cherchant avant tout à Lui plaire.

Effectuons donc un changement de perspective radical : les chrétiens sont des esclaves soumis inconditionnellement à leur Maître, Dieu. Un bouleversement qui s'accompagne d'un paradoxe : c'est dans cet esclavage que nous trouvons notre vraie liberté.

L'usage du mot "esclave" n'est-il pas exagéré ? Non, puisque l'original a bien l'équivalent d'esclave, mais que les traducteurs ont délibérément et presque systématiquement traduit ce mot original "esclave" par "serviteur". En réalité, aussi bien Paul que Jacques (Jac 1:1), Jude (Jude 1:1) et Pierre (2 Pi 1:1) se définissent comme des esclaves de Christ. Et plusieurs textes font de tous les chrétiens des esclaves (1 Cor 7:22). Même dans le ciel, plutôt que de s'éclater, ils seront des esclaves qui adoreront leur Maître (Ap 19:5). Pourtant, le christianisme contemporain adopte un langage qui est tout sauf celui de l'esclave.

"Nous ne sommes jamais aussi libres que lorsque nous assumons notre servitude sacrée" (Charles Spurgeon), c'est-à-dire quand nous sommes des esclaves de Dieu, attachés à Lui.

(d'après plusieurs sources, principalement John MacArthur)

[*] la NBS (Nouvelle Bible Segond) a bien "esclave", et non pas "serviteur".

Vidéo

L'interprétation spirituelle

L'interprétation spirituelle est première. Toutes les autres en découlent. Pourquoi ? parce que tout ce qui se passe sur terre n'est que la conséquence de ce qui se passe dans les coeurs. Or, les conséquences de ce qui se passe dans les coeurs, il y en a des milliers dans l'Histoire. Chaque interprétation particulière est probablement correcte à un instant donné, mais anecdotique par rapport à l'espace-temps global, et insignifiante par rapport aux univers de Dieu. La compréhension spirituelle embrasse le tout : elle est par conséquent fondamentale.

Si vous ne partez pas dans l'optique d'une interprétation spirituelle, vous manquez la cible (ce que la Bible appelle "pécher"). Il s'agit en effet de discerner avec l'oeil de l'Esprit!

L'interprétation spirituelle des écritures
L'interprétation spirituelle est-elle supérieure ?
Pourquoi l'interprétation spirituelle des écritures fait-elle peur ?
Un garde-fou contre le sectarisme

La parabole la plus difficile à comprendre

La parabole du début de Luc 16, qu'on appelle habituellement "parabole de l'économe infidèle", a la réputation d'être la plus difficile à comprendre, la plus hermétique. Des livres entiers ont été écrits sur elle, des thèses sont consacrées à l'histoire de son interprétation.

Ce qui est certain, c'est que le contexte doit aider à la comprendre (la parabole qui la précède, p.ex.), et que tout le passage, jusqu'au verset 18, doit être interprété de manière harmonieuse.

Quasiment toutes les interprétations que vous en trouverez se cassent les dents sur un ou plusieurs versets de ce texte. Aucune méthode d'interprétation traditionnelle des écritures n'en a découvert le sens profond. La raison ? Nous vivons à une époque matérialiste, où l'interprétation spirituelle est mal vue, jetée aux orties. Or, c'est justement en abordant ce texte spirituellement qu'on en dévoilera les trésors.

Lisez Luc 16:1-18 - Le scandale de la grâce

La parabole du grand repas (Luc 14)

16 [...] Un homme donna un grand repas et invita beaucoup de gens. 17 A l'heure du repas, il envoya son esclave dire aux invités:

"Venez, c'est déjà prêt!"

18 Mais tous, comme un seul homme, se mirent à s'excuser.

Le premier lui dit:

"J'ai acheté un champ et je suis contraint d'aller le voir - je t'en prie, tiens-moi pour excusé!"

L'avoir - nos possessions, terrestres, morales ou spirituelles - peut nous empêcher d'entrer dans le Royaume...

19 Un autre dit:

"J'ai acheté cinq paires de boeufs, et je vais les tester - je t'en prie, tiens-moi pour excusé!"

Le "faire", par nos propres forces - en actes, en pensée ou en paroles - peut nous empêcher d'entrer dans le Royaume...

20 Un autre dit:

"Je viens de me marier: je ne peux pas venir!"

Les relations (l'être) - appartenance à un groupe (famille), sentiments ou spiritualité - appartenances qui ne sont qu'une apparence d'être - peuvent nous empêcher d'entrer dans le Royaume...

21 L'esclave, de retour, rapporta tout cela à son maître.
Alors le maître de maison, en colère, dit à son esclave:

"Va vite dans les grandes rues de la ville, comme dans les petites, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les infirmes".

Ces 4 catégories de personnes ne misent pas sur l'avoir, le faire ou l'apparence d'être...

Ce sont ceux qui se sentent pauvres, estropiés, aveugles ou infirmes (physiquement, moralement ou spirituellement) dans ce monde - laissés pour compte, blessés par la vie, lui cherchant un sens, bloqués.

22 L'esclave dit:

"Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place!"

23 Le maître dit alors à l'esclave:

"Va par les chemins et le long des haies, contrains (convaincs, persuade) les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie.

Ce sont des gens en chemin (non sédentaires), errants, borderline (le long des haies), qui ont besoin d'être éclairés, conduits vers le Royaume.

24 Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera mon dîner".

Ceux qui misent sur leur vieille nature, nourrissent leur vieille nature, vivent de leur vieille nature, ne peuvent goûter au Royaume - ils on peut-être l'illusion d'y goûter, mais ce n'est qu'une illusion.

1 Jean 2:23


Quiconque
renie le Fils
n'a pas non plus le Père

Celui qui
reconnaît le Fils
a aussi le Père