Rechercher dans ce blog

Les contradictions apparentes du NT (7)

Jean 12:47 & 3:17 // Jean 9:39

Jean 12:47 Si quelqu'un entend mes paroles et ne les garde point, ce n'est pas moi qui le juge - car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde

Jean 3:17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui

Jean 9:39 Puis Jésus dit: Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles

Le jugement a des sens différents: en 12:47 celui qui pèche en subira les conséquences, car il y a des lois spirituelles (de même qu'il y a des lois physiques), à moins qu'il se confie en Jésus, qui le sauvera. Même sens en 3:17.

"Pour UN jugement" (9:39): un tri, entre ceux qui admettent ne pas voir et ceux qui croient voir. Notre réaction aux paroles de Jésus constitue un tri, détermine de quel camp on est.


Les contradictions apparentes du NT (6)

Jean 8:15 // Jean 8:26

Jean 8:15 Vous jugez selon la chair - moi, je ne juge personne

Jean 8:26 J'ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous

On pourrait comprendre (8:15): Vous jugez selon la chair - moi, je ne juge personne [selon la chair], car le tri (juger signifie littéralement trier) c'est vous qui le ferez par vos choix.

Le jugement n'est donc pas pour tout de suite: selon 8:16 Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul - mais le Père qui m'a envoyé est avec moi - c'est Lui qui confirmera votre choix entre le salut que j'apporte et le salut selon la chair que vous chérissez.

Jean 8:26: il y a en vous beaucoup de choses à trier.

Jésus ne juge pas entre les personnes, mais Il trie en chacun entre ce qui est à laisser, terrestre, et ce qui est céleste, éternel.


Les contradictions apparentes du NT (5)

Jean 5:31 // Jean 8:14

Jean 5:31: Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai.

Jean 8:14: Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais - mais vous, vous ne savez d'où je viens ni où je vais.

La réponse est en Jean 5:32: Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai.

En fait, Jean 8:14 est équivalent à Jean 5:31-32, car s'ils savaient d'où il vient - du Père - le témoignage de ce dernier leur suffirait.

Il n'y a donc pas contradiction entre Jean 5:31 et Jean 8:14 si on prend en compte Jean 5:32.


Les contradictions apparentes du NT (4)

Jean 7:28 // Jean 8:14

Jean 7:28: Jésus, enseignant dans le temple, s'écria: Vous me connaissez, et vous savez d'où je suis! Je ne suis pas venu de moi-même: mais celui qui m'a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas.

Jean 8:14: Jésus leur répondit: Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est vrai, car je sais d'où je suis venu et où je vais - mais vous, vous ne savez d'où je viens ni où je vais.

Jean 7:28 nous montre qu'ils le connaissent en tant qu'homme (vous me connaissez, et vous savez d'où je suis), mais pas en tant qu'envoyé de Dieu (celui qui m'a envoyé est vrai, et vous ne le connaissez pas).

Le "vous ne savez d'où je viens ni où je vais" de Jean 8:14 concerne son origine divine et son règne futur.

La réponse est par ailleurs dans Jean 8:19: Ils lui dirent donc: Où est ton Père? Jésus répondit: Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père.

Ne connaissant pas réellement Jésus - ils le connaissent en tant qu'homme, mais pas en tant que Dieu - et bien que sachant d'où il est en tant qu'homme, ils ne savent en réalité pas d'où Il vient (ni où Il va).


Les contradictions apparentes du NT (3)

Jean 2:23 // Jean 12:37

Jean 2:23 dit: Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs eurent foi en son Nom, voyant les signes qu'il faisait.

Jean 12:37 dit: Malgré tant de signes qu'Il avait faits en leur présence, ils n'avaient pas foi en Lui.

Jean 2:23 parle de "plusieurs": certains adhèrent, d'autres non. Les sauvés sont un reste, un petit troupeau.

Jean 12:37 parle de la foule (v.34), la majorité des gens: la foule suit confusément la mode du moment, c'est "hosanna" un jour, "crucifie" un autre jour.


Les contradictions apparentes du NT (2)

Jean 3:16 // 1 Jean 2:15

Jean 3:16 dit: Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

1 Jean 2:15 dit: N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui.

Nul besoin d'avoir fait des années de théologie pour comprendre qu'il n'y a pas contradiction: 1 Jean 2:16 prolonge ainsi le v.15: Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde - il s'agit ici des mauvais fruits du monde.

Il y a plusieurs sens au terme "monde", p.ex. le cosmos, la terre et ses habitants, ce qui est mondain, etc.

Dans 1 Jean il est question de ne pas aimer la vanité du monde - alors qu'en Jean, Dieu sauve le monde car Il aime ceux qui le composent.

Par ailleurs, on peut être dans le monde (parmi ses membres) sans être du monde (ses mauvais côtés).


Les contradictions apparentes du NT (1)

Mat 23:10 // Héb 13:7 & 17

Mat 23:10 dit, avec nos mots d'aujourd'hui: Ne vous faites pas appeler leaders, car un seul est votre leader, le Christ. Or, en Héb 13:7 & 17 il semble bel et bien qu'il y ait des "leaders".

Comment expliquer cette contradiction (apparente) ?

En Mat 23:10, il s'agit de ceux qui guident par leur enseignement. Leur enseignement doit être celui du Christ. Il doivent s'effacer pour laisser au Christ la première place. Les dérives sectaires proviennent de personnes qui se mettent en avant pour substituer leur enseignement au Sien.

Donc: le fait d'avoir le don d'enseigner ne vous donne pas autorité sur les personnes enseignées.

En Héb 13, le terme du texte original est différent: il s'agit de personnes qui encouragent à aller de l'avant, sans autoritarisme (donc sans risque de dérive autoritaire). Ce ne sont pas à proprement parler des leaders, mais des personnes pleines de charisme, remplies de l'amour du Berger, dont la priorité est le troupeau et non pas elles-mêmes.

Donc: le fait d'avoir le don de guider ne vous donne pas autorité sur les personnes guidées.

En Mat comme en Héb, il s'agit de fonctions, et non pas de titres. Ce sont des dons, et non pas des métiers rétribués: Vous avez reçu gratuitement: donnez gratuitement (Mat 10:8).

En résumé: vous qui enseignez ou guidez, vous êtes les serviteurs des autres, et vous n'êtes pas plus grands que le Maître. Lui seul est le vrai leader/enseignant/guide.


Le combat pour lire la Bible

Apprendre et digérer la Parole [écrite] de Dieu exige un certain combat:

  • emploi du temps surchargé
  • pensées qui vont dans tous les sens
  • coeur entêté
  • opinion et mépris du monde

Mais si nous sortons vainqueurs de ce combat,
le résultat équivaut à de l'or pur.


(d'après Les psaumes de Jésus [20.11], Timothy Keller)


Jude

En lisant ce texte, beaucoup, de nos jours, diront que Jude était un fanatique.

Rien n'est moins juste : Jude est plein d'amour, et c'est pour cela qu'il secoue ceux qui s'égarent, afin qu'ils réalisent l'énormité de leur comportement.


Combattre pour la foi

1.

Jude, esclave de Jésus le messie et frère de Jacques

Ceux qui ont à coeur de servir Dieu se disent esclaves, car ils laissent à Dieu le soin de décider de ce qu'ils feront pour Son Royaume : ils dépendent entièrement de Lui, et tout ce qu'ils acquièrent est pour Lui.

aux appelés, aimés en Dieu le Père

Tous ceux du Royaume sont des appelés, appelés hors du monde (église signifie appelé hors de)

et gardés par Jésus le messie

Le messie est oint de l'Esprit de Dieu, Christ, et nous garde de la chair, du monde et de l'ennemi de nos âmes.


2.

Que l'empathie, et la paix, et l'amour vous soient multipliés!

L'empathie, c'est savoir se mettre à la place des autres, une écoute, une présence.

La paix est avant tout celle des coeurs.

L'amour, c'est l'accueil inconditionnel.


3.

Aimés, ayant vivement projeté de vous écrire de notre salut commun, je me suis soudain trouvé contraint de vous écrire [au plus vite], afin de vous exhorter à combattre pour la foi

Le mot traduit par exhorter est le verbe du substantif traduit ailleurs par paraclet, l'avocat, celui qui vient à notre secours : on pourrait donc traduire vous exhorter à par venir à votre secours en vous appelant à.

qui a été une fois pour toutes enseignée

Il n'y a qu'une foi : il n'y a pas besoin d'en poser les bases à plusieurs époques, et surtout de manières différentes - tout enseignement différent de celui de la Bible est suspect, par exemple les idolâtries des différentes dénominations, que d'aucuns, Dieu en premier, appellent abominations.

aux saints

Les saints, ce sont ceux qui sont mis à part par Dieu, à savoir tous ceux qui ont été appelés hors du monde (église signifie appelé hors de), à savoir : tous ceux qui professent que Jésus est le messie, le Christ, le Fils de Dieu, le sauveur.


4.

car certains hommes vous ont infiltrés

Ces hommes peuvent être des pseudo frères, des pseudo "apôtres", des pseudo "docteurs", des pseudo prophètes, des pseudo "ministres" - Ils peuvent manifester un pseudo amour, proférer des pseudo vérités, opérer de pseudo miracles - on les reconnaît à l'absence de fruits (ce sont donc de pseudo témoins) : Le fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la foi (Galates 5:22).

inscrits à l'avance depuis toujours pour ce jugement

Les lois de Dieu sont universelles, éternelles : chaque cause a sa conséquence.

Celui qui refuse de recevoir des soins refuse la guérison - ne pas écouter la Sagesse a sa "récompense".

Lors du jugement/tri, ceux qui ont amassé des trésors dans le ciel, qui vivent de leur nouvel homme, ne verront pas comme une perte la destruction de leur vieil homme dans l'étang de feu et de soufre - par contre, ceux qui auront amassé des trésors terrestres, qui vivent encore de leur vieil homme - pourtant crucifié - via la chair, verront tout cela anéanti... et pas de nouvel homme pour accéder à l'héritage céleste qu'est la Nouvelle Jérusalem - en fait, ils se jugent eux-mêmes, se détruisent eux-mêmes.

des impies

Impie est le contraire de pieux, qui signifie accueil de Dieu : ceux qui n'accueillent pas Dieu agissent de leur propre fonds.

qui changent la grâce de notre Dieu en licence, et qui renient notre seul maître et seigneur, Jésus le messie

La grâce étant, par définition, gratuite, certains oublient l'impératif de sainteté : se croyant arrivés, alors que la conversion est un départ, ils se croient autorisés à ne pas vivre conformément à ce salut (Rom 6:1 et suivants).

  • Ils disent : "Dieu a dit", alors que Dieu n'a pas dit
  • Ils appellent "bien" ce qui est mal aux yeux de Dieu, et "mal" ce qui est bien aux yeux de Dieu
  • Ils pratiquent l'injustice
  • Ils font passer l'arbre de la connaissance du bien et du mal pour l'arbre de Vie

Ce faisant, ils renient Jésus, par leurs pensées, par leurs paroles, par leurs actes.

Lire 1 Pierre 2:11-12


Garder la foi

5.

Or je veux vous rappeler, à vous qui savez déjà tout cela, que le Seigneur [Jésus]*, ayant sauvé une fois pour toutes le peuple hors du pays d'Égypte, a fait périr la seconde fois ceux qui n'avaient pas foi (* dans d'anciens manuscrits)

De salut, il n'y en a qu'un : le négliger, c'est refuser la main secourante.

Le salut a été opéré une seule fois : notre part est de nous l'approprier - si nous le négligeons, ce salut nous échappe, de même qu'un médicament qui reste dans une armoire ne sert de rien.

Ceux donc qui refusent le remède se condamnent eux-mêmes : si je ne crois pas à l'efficacité d'un remède, je ne le prendrai pas - et si je ne le prends pas, je ne guéris pas - et si je ne guéris pas, je meurs.

C'est une loi de Dieu, la loi de la vie et de la mort, c'est pourquoi avec du recul on peut dire que c'est Lui qui fait périr, même si la cause première est un refus de la personne concernée à entrer en matière.

J'ai mis devant ta face la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction : Choisis la vie, afin que tu vives! (Deut 30:19)

Quand vous étendez les mains vers moi, je détourne de vous mes regards! Si vous multipliez les prières, je ne vous écoute pas, car vos mains sont pleines de sang! (Esaïe 1:15)

C'est en effet un peuple sans intelligence. C'est pourquoi Celui qui les a faits n'a pas de compassion - celui qui les a formés, pas de miséricorde! (Esaïe 27:11)

Mais moi, je vais faire connaître ma Justice, et tes oeuvres mauvaises qui ne te profiteront pas! (Esaïe 57:12)

C'est ici l'oeuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu'il a envoyé (Jean 6:29)


6.

et qu'il a réservé dans des liens éternels, sous la ténèbre, pour le jugement du grand jour, les anges qui n'ont pas gardé leur première condition, mais qui ont abandonné leur propre demeure

Les anges transmettent des messages de la part de Dieu, et servent ceux qui héritent du salut.

Un ange qui n'effectue plus sa fonction, du fait qu'il ne garde pas la condition pour laquelle Dieu l'a créé, et par là abandonne sa demeure pour habiter une autre demeure - celle de l'ennemi - transmettra de pseudo messages, et s'attaquera aux élus.

Refuser la liberté de Dieu, s'est se mettre dans des liens éternels.
Refuser la lumière de Dieu, c'est choisir la ténèbre.

Ces anges peuvent être séduisants et enseigner de pseudo réalités.
Ils peuvent se faire passer pour d'autres anges, non déchus.
Ils sont souvent à la base de systèmes religieux.


7.

comme Sodome et Gomorrhe, et les villes d'alentour, s'étant abandonnées à la fornication de la même manière que ceux-là, et étant allées après une autre chair, gisent en exemple

Sur le plan spirituel, commercer avec des esprits qui sont déchus revient à ne pas respecter l'alliance conclue avec Dieu.

Il peut suffire de laisser accès à des réalités qui ne sont pas la Réalité de Dieu : cela ouvre une porte à toutes sortes d'esprits séducteurs - les sectes naissent comme cela.

Notre relation au spirituel doit être exclusivement avec Dieu, par Christ, via l'Esprit de Dieu.
Tout le reste donne accès aux ennemis de Dieu.

Tous les systèmes religieux sont pollués par des choses qui ne viennent pas de Dieu.
Tout au long de la Bible nous avons les exemples de ceux qui, pareillement à certains anges, s'égarent.

Aujourd'hui de même, beaucoup de conducteurs spirituels égarent loin de la simple vérité de la Bible.
Demandez à l'Esprit de Dieu le discernement des esprits, afin de ne pas tomber avec ceux qui font errer.

subissant la peine d'un feu éternel

Le feu éternel, c'est le remords qui ronge ceux qui se rendent compte, trop tard, de leur erreur : ils ont franchi la ligne de non retour, qui est la mort physique pour les hommes.


Prendre garde de ne pas blasphémer ce qui vient de Dieu

8.

De la même manière cependant, ces rêveurs aussi souillent la chair

Avoir l'Esprit n'est pas être rêveur : au contraire, l'Esprit sondant toutes choses, Il est à même de nous faire vivre ici et maintenant, dans l'éternel présent de Dieu.

Les rêveurs ne sont pas ceux qu'on croit : par exemple, interpréter spirituellement les écritures n'est pas rêver, mais a des conséquences immédiates sur notre vie ici et maintenant, alors que ceux qui prennent la Bible dans son sens littéral font souvent tout leur possible pour en minimiser la portée.

et méprisent la seigneurie

...et lorsqu'on minimise la portée des paroles de ce qui sort de la bouche de Dieu, on méprise Sa Seigneurie, incarnée en Jésus, le Christ, venu pour nous rendre accessible le Verbe de Dieu.

et blasphèment les gloires

...ce qui a pour conséquence que les gloires, à l'origine de nos victoires potentielles sur la mort, sont rendues inopérantes, et que la puissance du salut est minimisée, voire rendue inopérante.


9.

Par contre Michaël l'archange, quand, discutant avec le diable, il contestait au sujet du corps de Moïse

Michaël signifie qui est comme Dieu ou qui est comme Dieu ?, ce qui revient au même, car celui qui est semblable à Dieu posera la question aux hommes pour qu'ils se remettent en question.

Un archange est un ange principal - la Bible cite aussi comme archange Gabriel, homme fort de Dieu (dans les livres dont l'authenticité n'est pas établie, on a également Raphaël, Dieu a guéri).

La suite de l'histoire des hommes a montré que Michaël avait raison : les hommes idolâtrent facilement ceux à travers lesquels Dieu a agi puissamment, et il est par conséquent sage de ne pas conserver leurs "reliques".

Lire Deut. 34:6, où cet épisode n'est pas cité : il s'agit d'une tradition orale dont on retrouve des traces dans des écrits anciens - il peut en effet y avoir dans certains écrits des épisodes inspirés par le Saint-Esprit, mais l'ensemble de l'écrit n'étant pas inspiré, il n'est pas incorporé dans la Bible - cependant, le Saint-Esprit a jugé bon d'en citer certains dans le NT, dont celui-ci.

n'osa pas porter de jugement blasphématoire, mais dit : Puisse le Seigneur te réprimander!

Michaël est respectueux du diable, car c'est un ange comme lui, même s'il est déchu : c'est à Dieu de porter des jugements, et non pas aux anges, ni aux hommes tant qu'ils sont sur terre (lire aussi 2 Pierre 2:11).

Si on ne peut blasphémer les anges déchus, d'autant moins ceux qui sont restés fidèles à Dieu!


10.

Mais ceux-ci, ils blasphèment tout ce qu'ils ne connaissent pas

Vous, hommes rebelles, dont le coeur et les oreilles sont fermés aux appels de Dieu, vous résistez toujours au Saint-Esprit! (Actes 7:51)

et périssent dans tout ce qu'ils comprennent psychiquement comme des bêtes sans raison

Être converti n'est pas la fin du voyage, mais le début.

De psychique, le converti doit devenir spirituel, laisser l'Esprit de Dieu visiter son territoire intérieur, L'écouter, Le laisser le guider.

Sinon, c'est la partie animale, psychique, qui prend le dessus, et nous obtenons des croyants qui changent de direction à tout vent de doctrine, croient des fables imaginées par des "conducteurs" peu scrupuleux, loups déguisés en agneaux, qui les dépouillent et tuent en eux le Saint-Esprit.


Les mauvais serviteurs

11.

Hélas pour eux, car ils s'en sont allés dans la voie de Caïn

La voie de Caïn, c'est choisir les oeuvres humaines (Caïn offre à Dieu le fruit de sa culture) en lieu et place des oeuvres de Dieu (le bon Berger Abel offre à Dieu ses brebis, en bonne odeur de sainteté) - c'est construire sans Dieu (Psaume 127:1)

Hélas pour ceux qui forment des projets dans la profondeur, et non selon YHWH! Hélas pour ceux qui forment des projets en secret - Leurs actions sont dans les ténèbres! Ils disent : "Qui nous a vus? qui nous reconnaîtra, nous, ou ce que nous faisons?" (Esaïe 29:15)

Caïn, c'est le vieil homme, qui tue en cachette le nouvel homme, Abel - marcher dans la voie de Caïn, c'est marcher selon les désirs du vieil homme - c'est le salut par les oeuvres, opéré par la chair.

et se sont abandonnés à l'égarement de Balaam pour un salaire

S'abandonner à l'égarement de Balaam, c'est exercer pour Dieu une fonction avec à la clé une rémunération.

Le Balaam est non seulement rémunéré, mais pour ne pas déplaire à ceux qui le paient, il dit ce que le vieil homme veut entendre, plutôt que ce que Dieu a à dire.

Ce n'est pas l'évangile de la prospérité (qui n'en est qu'un effet secondaire), mais ce sont les "ministres" salariés (si des personnes se mettent d'accord pour payer un serviteur de Dieu, pas de problème - et encore... quelle est leur motivation ? avoir à leur solde quelqu'un qui ne les remet pas en question ? Le problème, c'est le serviteur de Dieu qui réclame une rémunération, qui est à charge).

et ont péri dans la révolte de Coré

La révolte de Coré consiste à contredire les choix de Dieu, vouloir établir un système clérical, se nommer les uns les autres aux fonctions du service de Dieu ("ministre", "docteur", etc.), ne pas rechercher la volonté de Dieu.

Nous avons tous en nous ces tendances de Caïn, Balaam et Coré : c'est un objet de combat spirituel.

Par contre, persister dans ces errances, les justifier même, c'est persister dans le péché, c'est pécher contre l'Esprit de Dieu.

Examinez, à la lumière de Jude, à quelle "église" vous avez affaire - et, avec l'aide du Saint-Esprit, examinez si vous devez en sortir.


12-13.

Ceux-ci, ils sont des écueils dans vos agapes, faisant des festins avec vous sans crainte, se repaissant eux-mêmes, nuées sans eau, emportées par les vents, arbres d'automne, sans fruit, deux fois morts, déracinés, flots sauvages de la mer, écumant leur honte, astres errants, à qui l'obscurité de la ténèbre est réservée pour toujours

Mes bien-aimés, ne croyez pas tous ceux qui prétendent avoir l'Esprit, mais mettez-les à l'épreuve pour vérifier si l'esprit qu'ils ont vient de Dieu - en effet, de nombreux pseudo prophètes se sont répandus dans le monde (1 Jean 4:1)

Mes desseins ne sont pas comme vos desseins, ni mes voies comme vos voies!, dit YHWH - mais, comme le Ciel est éloigné de la Terre, ma Voie est éloignée de vos voies, et vos pensées de mon intelligence! (Esaïe 55:8-9)

Tu seras cité à comparaître avant ton temps! Ce n'est pas le Royaume qui a été préparé pour toi, mais un gouffre profond, du bois entassé, du feu et beaucoup de bois! La colère de YHWH est comme un gouffre embrasé par le soufre! (Esaïe 30:33)

Ils furent tous deux jetés vivants dans le stagnant de feu, l'embrasé de soufre (Ap 19:20)

Tous les pseudo, leur part est dans le stagnant brûlant de feu et de soufre, qui est la seconde mort (Ap 21:8)


Le vieil homme

14-15.

Énoch aussi, le septième depuis Adam, a prophétisé de ceux-ci, en disant : Voici, le Seigneur vient au milieu de ses saintes myriades pour réaliser le jugement contre tous

Énoch, c'est celui qui est instruit de/par Dieu

C'est aussi celui qui est consacré à Dieu

On n'est en effet pleinement instruit PAR Dieu sur Lui-même que si on Lui est entièrement consacré.

Et on ne peut Lui être entièrement consacré que si l'on est parfaitement instruit sur Lui, donc par Lui (Jean 6:45, Esaïe 54:13).

Sept est le chiffre de la plénitude : Énoch est le septième depuis Adam - à partir du vieil homme qu'est Adam, une évolution spirituelle a lieu jusqu'à Énoch, plénitude de l'homme qui laisse Dieu prendre possession de son terrain intérieur, et qui parle de Sa part.

Le jugement, c'est littéralement le tri : Christ est la Parole qui sépare ce qui est psychique de ce qui est spirituel (Héb 4:12).

Réaliser le jugement, c'est mettre en oeuvre un tri qui existe déjà dans le monde spirituel, mais qui doit être visible afin que les hommes soient convaincus de la réalité de leur égarement.

et pour convaincre toute âme de toutes leurs oeuvres d'impiété qu'ils ont commises avec impiété, et de toutes les [paroles] dures que les pécheurs impies ont dites contre lui

Christ cherche avant tout à convaincre.

Convaincre les pécheurs de leur péché.

Mais aussi montrer que tous ceux qui le servent ne sont pas forcément de bons serviteurs (voir les commentaires des versets précédents).

Impie est le contraire de pieux, qui signifie accueil de Dieu : ceux qui n'accueillent pas Dieu agissent de leur propre fonds, en suivant les penchants (la chair) de leur désirs - c'est ce qu'on appelle le vieil homme.

Cette prophétie n'est pas citée dans l'AT : elle se trouve dans le livre d'Énoch - il peut en effet y avoir dans certains écrits des paroles inspirées par le Saint-Esprit, mais l'ensemble de l'écrit n'étant pas inspiré, il n'est pas incorporé dans la Bible - cependant, le Saint-Esprit a jugé bon d'en citer certaines dans le NT, dont celle-ci.


16.

Ceux-ci sont des ronchonneurs mécontents de leur sort

Tout est sous le contrôle de Dieu : murmurer, se plaindre de notre sort, c'est ne pas avoir confiance, ne pas avoir une relation juste avec Lui.

Dieu au contraire nous demande : En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard (1 Thessaloniciens 5:18).

marchant selon leurs propres désirs, tandis que leur bouche prononce d'orgueilleux discours

Le verset 4 nous rappelle que ces hommes s'infiltrent dans les assemblées.

Ils enseignent des choses qui ne sont ni bibliques, ni ne procèdent du Saint Esprit.

Leurs propres désirs, c'est d'avoir une place en vue dans les assemblées, d'avoir l'apparence du spirituel, tout en marchant selon la chair.

Leurs discours orgueilleux essaient de transmettre cet état d'esprit aux autres.

et admirant les personnes en vue de [leur propre] intérêt

Leur intérêt premier n'est pas de servir Dieu, mais de servir leurs propres intérêts.

Par conséquent, il ne diront pas de choses qui feraient fuir les personnes "de qualité", qui leur donnent - directement ou indirectement - de l'argent, et qui leur apportent une apparence de légitimité.


Accueillons l'Esprit

17.

Mais vous, aimés, souvenez-vous des paroles qui ont été dites à l'avance par les envoyés de notre seigneur Jésus le messie

Celui qui possède (ou plutôt : se laisse posséder par) l'Esprit de Dieu acquiert la Sagesse qui sait lire les temps :

  • le passé sert d'expérience pour le présent
  • le présent est le présent de Dieu, la présence de Dieu
  • l'avenir est clair car l'Esprit nous montre les conséquences des actes du monde


18.

comment ils vous disaient qu'à la fin du temps, il y aurait des moqueurs

Ceux qui se moquent sont souvent ceux qui ne veulent pas changer : ils connaissent le diagnostic, mais refusent le remède.

Nous sommes la proie des moqueurs lorsque nous sortons du temps pour entrer dans l'éternel présent du Royaume de Dieu : les moqueurs ne supportent pas de nous voir faire ce qu'ils savent devoir faire eux aussi.

marchant selon leurs propres désirs

C'est là la cause de tout les maux : le vieil homme qui suit ses propres désirs, plutôt que la volonté de Dieu (Ceci est flagrant dans le désir qu'ont aujourd'hui beaucoup de chrétiens d'un royaume terrestre. Judas a fait la même erreur, et il est probable que c'est pour cela qu'il aurait livré Jésus - par dépit ou par défi)

qui n'accueillent pas [l'Esprit de Dieu]

L'Esprit de Dieu n'est pas accueilli par ceux qui suivent leurs propres désirs.

Ils vont même jusqu'à Lui substituer un pseudo-Esprit, soi-disant Esprit de Dieu, mais dans la réalité Esprit du monde, de la chair et du diable.


19.

ceux-ci posent des séparations

Poser des séparations, c'est faire des divisions, et figer les choses - et figer les choses, c'est se faire des idoles, ne pas [vouloir] voir que l'Esprit souffle où Il veut.

C'est aussi diviser les hommes en catégories, n'admettant pas que le chrétien a une marche à effectuer, et que tous ne sont pas - et c'est normal - au même niveau de compréhension des choses de Dieu à un instant donné (par contre, ceux qui prétendent guider les autres doivent être accomplis).

des hommes psychiques, n'ayant pas l'Esprit

Les hommes psychiques ne comprennent pas les choses de Dieu, car non instruits par l'Esprit Saint, Celui-ci n'ayant pas trouvé accueil en eux.


Accueillons l'homme

20.

Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi

C'est la foi qui édifie avant tout.

Toute lecture, tout enseignement, toute expérience, ne peuvent édifier qu'accueillis avec foi.

Mais pas la foi en n'importe quoi : la foi en ce que Dieu a vraiment dit, vraiment fait, d'où l'importance d'avoir des traductions de la Bible fiables, de justes interprétations des événements, et de les aborder avec l'Esprit de Dieu.

Et surtout : la foi qui est relation directe avec Dieu, qui nous enseigne directement (Jean 6:45)

priant par le Saint Esprit

La prière du vieil homme ne sert de rien : le vieil homme tient à lui-même - il priera par conséquent afin que ses propres désirs soient accomplis - c'est pourquoi c'est par l'Esprit de Dieu qu'il convient de prier, car Il sait mieux que nous de quoi nous avons besoin.


21.

gardez-vous dans l'amour de Dieu, attendant l'empathie de notre seigneur Jésus le messie pour la vie éternelle

En s'identifiant à nous sur la Croix, Jésus a pris sur Lui notre condition d'hommes irrégénérés.

Cette empathie est bien entendu toujours d'actualité, l'amour de Dieu étant éternel.

Cette éternité est plénitude, celle de l'éternel présent de Dieu, ici et maintenant.

On ne peut s'approprier ce qu'est Dieu qu'en croyant qu'Il est amour.


22-23a.

et les uns qui hésitent, ayez de l'empathie pour eux, sauvez-les en les arrachant du feu

L'Esprit de Dieu est un Esprit de conviction : l'empathie convainc.

Nous qui avons cet Esprit en nous, soyons convaincants envers ceux qui ont des doutes.

Ceux qui sont tièdes en effet (les hésitants, ceux dont la foi dépend de systèmes religieux, ceux qui doivent voir pour croire, etc.) seront sauvés comme à travers le feu.


23b.

les autres, ayez de l'empathie pour eux avec crainte

Les autres, ce ne sont pas les hésitants, mais ceux qui ont une foi forte, mais sans les oeuvres qui montrent que cette foi a pénétré leur être entier : il est difficile de convaincre ce genre de personnes, qui ont besoin de notre empathie, car elles s'enfoncent dans l'orgueil spirituel.

haïssant même la tunique souillée par la chair

Leur habit n'est pas la robe blanche des rachetés, mais une tunique souillée.

Ils ne vivent pas de l'Esprit, mais de la chair.

Ils sont des pseudo témoins de Christ, qui peuvent en faire tomber plusieurs.

Cependant, ce n'est pas eux qu'il faut haïr, mais leur comportement.


24.

A celui qui a le pouvoir de vous garder des faux pas

S'Il peut nous garder des faux pas, cela veut dire que ceux qui sont tombés avaient quitté Ses bras d'amour, et se sont aventurés dans le périmètre de la chaîne retenant celui qui cherche à nous perdre.

et de vous placer sans reproche devant sa gloire dans l'allégresse

Sans reproche, et non pas irréprochables : c'est l'oeuvre du sang du Christ, qui nous lave de nos péchés afin que nous soyons sans reproche.

Et il ne peut y avoir de salut s'il n'y a pas gloire (victoire de la Vie sur la mort)

L'allégresse résulte de la vision de ce salut immérité.


25.

au seul Dieu, notre Sauveur, par notre seigneur Jésus le messie

Il n'y a qu'UN seul Dieu.

Le Dieu UN s'est révélé à nous sous forme de Père, de Fils, de Saint-Esprit.

Le Dieu UN est Sauveur : notre salut spirituel, psychique et somatique vient de Lui.

C'est sous la forme du Fils que Dieu s'est fait Salut, Jésus le messie/Christ.

gloire

Victoire de la Vie sur la mort.

grandeur

Il est au-dessus de tout : rien ne peut Le vaincre.

puissance

Solidité : il ne varie pas, est le même dans tous les temps.

et autorité

Liberté d'action : laissons-lui la place qui Lui revient, afin qu'Il fasse en nous à notre place, et intervienne pour nous.

dès avant tout temps, et maintenant, et pour tous les temps!

Non seulement Il est au-dessus de tout, mais Il l'est dans tous les temps, passés, présents et à venir.

Le temps n'existe pas pour Dieu, qui est Lumière (la lumière physique, elle aussi, ne connaît pas le temps : si nous pouvions aller à la vitesse de la lumière, le temps s'arrêterait pour nous)

Amen

Il en est ainsi, c'est la réalité, celle de Dieu, à laquelle nous adhérons si nous sommes en foi/relation avec Lui.


Source



Ce que la Bible révèle

La Bible vous révèle qui vous êtes, quelle est votre histoire, ce qui vous arrive en fonction de vos choix.
Pour cela, dans toutes les Écritures il est question du Christ: elles sont christocentriques.

Et c'est tout. C'est très simple: évitez les théories qui compliquent les choses, qui peuvent être cause d'égarement!


Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernent (Luc 24:27)


Les Écritures sont christocentriques car sans Lui la réalité n'existerait pas.

Et sans réalité - le JE SUIS qu'est Jésus - vous non plus n'êtes pas.


Le Que la Lumière soit! du chapitre 1 du livre de la Genèse nous révèle que lorsque nous avons rencontré Dieu, la lumière parfaite s'est faite en nous (7 Jours: 7 = perfection), que nous avons pu discerner ce qui vient des ténèbres de ce qui vient de la Lumière (1er Jour, découverte de l'UN), discerner les choses du Ciel de celles de la terre (2ème Jour, Jour du témoignage - il faut 2 témoins pour assurer la vérité), reçu notre nourriture spirituelle (3ème Jour, 3ème composante de l'Homme: l'esprit), reçu les repères (4ème Jour, se repérer dans l'espace-temps - 4 dimensions - et les points cardinaux spirituels) que sont le Soleil de Justice et l'Église véritable (la Lune, qui reflète la lumière du Soleil de Justice) qui éclaire le monde dans l'obscurité (et qui plus loin sera représentée par les 12 tribus d'Israël), découvert qui nous sommes, comment nos pensées peuvent être transformées, et par ricochet nos actions (5ème Jour: 5 = actions de l'Homme), découvert les réalités spirituelles de l'Homme (6ème Jour: 6 = Homme) et trouvé le repos parfait en Dieu (7ème Jour) - lire Les chiffres et nombres de la Bible.

Dans le Principe Dieu... (Genèse 1:1), éclairé par Jean 1:1 dans le Principe est le Verbe, montre que tout existe par Christ et pour Christ (dans le Principe, et non pas au commencement).


Le chapitre 2 du livre de la Genèse nous dévoile notre composante âme/esprit.


Dans le chapitre 3 du livre de la Genèse, nous découvrons que nous pouvons vivre de l'Arbre de Vie (Christ, Nouvel Homme) ou au contraire de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal (vieil Homme).

Nous découvrons que ce n'est pas ce qui nous arrive qui compte, mais la manière d'y réagir:

  • si nous vivons de l'Arbre de Vie, nous acceptons que tout ce qui nous arrive est permis par Dieu pour notre éducation spirituelle
  • si nous décidons au contraire par nous-mêmes de ce qui est bien et de ce qui est mal, nous nous égarons, nous errons (en effet, ce qui peut paraître mal peut être à terme une bénédiction, et ce qui paraît bien peut être un piège destructeur)

Nous avons toujours le choix (libre arbitre) entre ces deux sources de vie: la Vie de Christ ou la vie du vieil Homme que la chair entretient artificiellement - malgré qu'il soit mort à la Croix. Lorsque nous vivons du vieil Homme nous péchons (littéralement nous ratons la cible): choisir le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal est par conséquent l'origine du péché (et non pas le péché originel) - ce qui est à l'origine de tous nos problèmes, c'est la chair, tendance à choisir cet arbre plutôt que l'Arbre de Vie qu'est Christ vivant en nous.


L'épisode du Déluge nous montre que le jugement, qui littéralement est un tri, nous sépare du monde ancien religieux (tour de Babel) pour nous faire entrer dans le nouveau, celui de la foi, en nous faisant passer par les eaux du baptême (baptême signifie immersion).


Abraham nous montre ensuite que le meilleur pour nous est de quitter la vaine manière de vivre de nos pères, qu'il est de loin préférable de partir vers la Terre Nouvelle, celle sur laquelle Dieu règne, au milieu de laquelle trône l'Arbre de Vie.


L'histoire des tribulations de Joseph nous montre qu'on ne peut décider qu'un événement est un malheur avant d'en voir le dénouement (de nouveau: quel arbre choisissons-nous ?). Il dira en substance "votre plan était contre moi, mais Dieu en avait un autre".


En Exode, nous avons le peuple de Dieu qui renonce au vieil Homme (l'Égypte, le monde), malgré la chair  (Pharaon) pour revêtir l'Homme Nouveau (Christ): c'est notre réalité si nous entrons volontairement dans ce processus. Au final, après notre purification par le Saint-Esprit via diverses épreuves (les 10 plaies), la chair nous laisse sortir du monde pour nous laisser aller vers la terre promise: nous quittons l'arbre de la connaissance du bien et du mal pour aller vers l'Arbre de Vie, nous quittons notre territoire intérieur de mort pour aller vers Christ en nous - et si la chair essaie de nous rattraper, elle sera engloutie dans les eaux du baptême.


Dans les livres suivants intervient la Loi: nous savons par Paul qu'elle est un pédagogue, qui nous mène à désespérer de notre vieil Homme et à en désirer un nouveau. Ceux qui ne comprennent pas cela et prennent la Loi dans son sens littéral créent un système religieux (arbre de la connaissance...) au lieu d'avoir recours à la foi, qui est relation directe avec Dieu (Arbre de Vie).


Les sacrifices décrits dans les premiers livres de la Bible nous montrent que quelque chose (qui au final sera quelqu'un) doit mourir: notre vieil Homme devait mourir, et c'est Christ sur la Croix qui inaugurera ce Chemin (Abel, homme de foi, l'avait compris, c'est pourquoi Caïn, homme religieux, le tua). La Cène est là pour nous le rappeler constamment, comme les sacrifices le rappelaient constamment à cette époque.


Le Temple habité par YHWH préfigure Son habitation en nous, temples du Saint-Esprit.


Josué, c'est Jésus (dans le texte original c'est le même nom): Jésus en nous, Arbre de Vie, conquiert nos territoires intérieurs pour en faire Son Royaume - le vieil Homme est chassé pour faire place au Nouveau - l'arbre de la connaissance du bien et du mal est abandonné au profit de Celui qui est Chemin, Vérité, Vie: c'est notre réalité si nous laissons Christ agir en nous.


Job nous montre encore une fois que ce que nous voyons comme des malheurs sont en fait des circonstances permises par Dieu pour nous rapprocher de Lui: Job vivait du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il croyait que ses oeuvres le sauvaient - ses épreuves lui ont ouvert les yeux.


L'Ecclésiaste nous dit que tout est quête d'Esprit (et non pas poursuite du vent): l'Esprit de Christ viendra en nous si nous L'y invitons.


Le Cantique des cantiques nous parle des Noces de l'Église avec Christ: nous faisons partie de l'Église si nous sommes nés d'en haut.


Les Psaumes sont littéralement Psaume pour David (et non pas Psaume de David): Christ y enseigne à ses bien-aimés (David signifie bien-aimé) la voie (Je SUIS le chemin) vers Dieu - nous marcherons sur cette voie si nous L'écoutons. Nous découvrons ce que dit Jésus en nous, que nous pouvons nous adresser directement à Dieu, que l'Arbre de Vie nous met en relation avec le Père.


Avec les prophètes, et particulièrement Ezéchiel, nous avons une révélation de la vie en Christ.


Dans les évangiles, nous voyons Christ venu en chair, accomplir ce que les Hommes de foi avaient vu d'avance, ce en quoi ils avaient foi et les sauvait. Le sacrifice à la Croix (= Bois de Vie) nous acquiert de vivre du Nouvel Homme, Christ, qui dans les Actes descend vivre en Homme nouveau en nous à travers le Saint-Esprit.


Si nous lisons les évangiles en laissant de côté nos idées toutes faites, nous y trouvons une réalité bien plus grande que ce qui est généralement enseigné: nous ne "croyons" plus (croire est une mauvaise traduction de mettre sa foi en, être en relation avec), mais nous SOMMES.


Les lettres d'apôtres nous apprennent à reconnaître dans l'ancien testament tout ce qui concerne Christ, l'Église, le vieil Homme et l'Homme Nouveau. Paul nous appelle à nous considérer comme crucifiés, afin de renoncer à ce qui en nous nous pousse à vivre comme si le vieil Homme était encore vivant, et à vivre de l'Homme Nouveau qu'est Christ en nous (ce n'est plus moi qui vis...). Nous apprenons que nous faisons le bien parce que nous sommes sauvés, et non pas pour être sauvés. Nous L'aimons parce qu'Il nous aime, et non pas pour qu'Il nous aime.


Le livre de l'Apocalypse, qui signifie révélation, nous dévoile l'ensemble de ce que nous venons de voir, qui est Jésus, et le but de tout cela: la Nouvelle Jérusalem, habitation de Dieu en nous - où on retrouve l'Arbre de Vie. Le livre de l'Apocalypse est révélation de Christ: elle montre QUI IL EST - et qui nous sommes si nous Le laissons nous métamorphoser.


En définitive, tout est christocentrique: Christ est réalité dans la Bible, Christ est réalité dans la Création, Christ est réalité dans la Cène, Christ est réalité du Salut, Christ est réalité dans l'Esprit, Christ est réalité dans nos vies, Christ est réalité en Dieu.


Christ nous ouvre des portes tout au long de la Bible: à nous de les franchir - Il nous prépare le terrain: à nous de l'occuper.


(Nous n'avons pas été exhaustifs: explorez les Écritures par vous-mêmes!)


Lisons la Bible

Lisons la Bible. Lisons-la avec passion, avec gourmandise, non pour la savoir à la lettre, mais pour nous laisser imprégner de sa puissance subversive. Les textes bibliques sont d'incessantes polémiques contre l'ordre établi, contre l'esprit d'orthodoxie qui assigne les personnes à des identités atrophiées, contre ceux qui pensent savoir l'alpha et l'oméga de Dieu, de la vie, de l'avenir. Les prophètes n'ont pas de verset biblique à la bouche quand ils se lèvent contre l'injustice, quand ils défendent les plus fragiles, quand ils relativisent la prétention des religieux à maîtriser le destin.

Les prophètes ont cette puissance subversive chevillée au corps qui leur permet de reconnaître les situations qui nécessitent une parole, un geste, une réaction. La parole de Dieu qu'ils voient et qui leur tient lieu de vocation, c'est le monde qu'ils ont sous les yeux et qui entre en résonance avec les récits des anciens qui s'interrogeaient déjà sur ce qu'est une vie bonne. L'oracle divin qu'ils délivrent au roi, au peuple, c'est leur propre parole passée par ce feu qu'est l'appel à se tenir debout, sur la terre des hommes, la faim au ventre, quand tant de personnes préfèrent se tenir à genoux et picorer sagement. Lisons la Bible non comme on consomme une soupe tiède, non comme on lit un manuel pour trouver les trucs qui nous rendront la vie plus facile, mais comme une source d'inspiration, comme un grand poème qui caresse notre existence et provoque ce genre de frisson qui précède les plus beaux engagements. Lisons la Bible comme un recueil de paroles qui provoquent notre conscience, notre raison, qui suscitent notre foi, qui transcendent nos espoirs, qui renouvellent notre vision des choses et le regard que nous portons sur nos contemporains.

James Woody

Méditons les Écritures

  • les raisins ne produiront du vin que si nous les foulons
  • les olives doivent passer sous la meule et être consciencieusement concassées pour que nous puissions en extraire l'huile
  • dans un plat de noix, nous pouvons reconnaître celles qui ont été pénétrées par un ver au petit trou qu'il a percé dans la coquille – rien qu'un trou minuscule – et à l'intérieur se trouve le petit être qui mange l'amande jusqu'à la dernière miette
Eh bien, en ce qui concerne la Bible, ne nous est-il pas avantageux de percer la carapace de la lettre, et de vivre à l'intérieur, en nous nourrissant de l'amande ?

Soyons un petit ver de cette espèce qui, ayant réussi à perforer son chemin à travers la coquille, et ayant atteint les mystères les plus profonds de la Bonne Nouvelle, vit dans et de la Parole écrite de Dieu.

La Parole écrite de Dieu nous sera précieuse dans la mesure où nous nous en nourrirons.

(Charles Spurgeon, Comment lire la Bible)

L'apostasie

Note: apostasie est dans le texte biblique original le même mot que divorce. Les apostats sont donc ceux qui ont divorcé de Dieu.

Considérez le terrain spirituel qui se perd quand on abandonne l'autorité des textes bibliques. Si les Écritures ne nous parlent pas avec autorité, l'offre de la justification par la grâce au moyen de la foi se dilue et se perd. Et on ne peut pas invoquer la toute-suffisance du sacrifice de Christ pour effacer les péchés ou encore son règne en tant que tête de l'Église. On ne peut pas se reposer sur la vérité de la croix: "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu" (2 Corinthiens 5:21). Sans ces vérités, nous n'avons aucune garantie que l'attente de Dieu a été satisfaite. Aussi ne peut-il y avoir aucune assurance de la foi, aucune espérance du ciel et aucune confiance dans les promesses de Dieu.

D'autre part, abandonner l'autorité des Écritures, ou l'assujettir simplement à l'autorité des hommes, ouvre délibérément tout grand la voie aux pseudo-enseignants qui s'infiltrent parmi le peuple de Dieu. En élevant les paroles des hommes faillibles au-dessus de la parole écrite de Dieu, on ouvre la porte à la confusion. Cela pollue la pureté de la vérité divine, obscurcissant l'enseignement biblique par la superstition, la tradition, des révélations extra-bibliques et la tromperie.

La Bible devrait être la seule autorité

La descente vers l'apostasie ne se fait pas du jour au lendemain - les changements sont lents et constants. Le premier pas est le rejet de l'autorité et de la priorité des Écritures, habituellement suivi par une succession de compromis. Lorsqu'une Église se fixe comme but de s'intégrer et d'attirer la culture populaire au lieu d'édifier et d'équiper les saints, elle s'engage sur un chemin qui la conduira toujours plus vers l'apostasie.

Ce modèle d'approche non biblique est précisément la cause qui empêche de gagner le monde au moyen de la bonne nouvelle. Remplir les bancs de non-croyants qui se sentent bien à l'aise et non touchés par la bonne nouvelle est la façon la plus rapide de semer la confusion et de corrompre le travail de l'Église. Dieu n'a pas appelé son peuple hors du monde pour qu'il se mette à rechercher ses tendances dans une vaine tentative de paraître pertinent. L'Église ne peut être le sel et la lumière de ce monde si nous ne sommes pas différents des gens qui y vivent (cf. Matthieu 5:13-16).

Beaucoup de chants dans l'Église d'aujourd'hui ne sont rien d'autre que la célébration de la chair

C'est de l'exercice émotionnel. Si vous commencez à ressentir la présence de Dieu pendant les moments les plus exaltants musicalement, lorsque le rythme s'accroît et que la musique est si glorieuse... et que vous ne percevez la présence de Dieu qu'à ce moment-là... alors ce n'est pas la présence de Dieu que vous ressentez. Ce sont des émotions. Certaines personnes, parmi les plus saintes, s'assoient et adorent, sans musique. Ce n'est pas la seule façon d'adorer, bien entendu, mais le fait est qu'elles n'ont pas de musique. Ce sont certaines des personnes craignant le plus Dieu, qui comprennent profondément ce qu'est l'adoration. Et si elles venaient dans une assemblée émotionnelle, elles sortiraient de là en disant "ces gens sont tous morts!" Parce qu'ils ont une idée erronée de la vraie présence de Christ. Ils ont besoin de chants qui transportent, qui soulèvent les émotions. Il n'y a pas forcément de mal à ça, mais il est nécessaire d'être très prudents.

"C'est écrit dans la Bible!", ou quand l'interprétation surpasse les Écritures

L'interprétation des Écritures influence notre quotidien et nos relations. En ferons-nous une parole de vie ou une parole de mort ? Cette phrase "c'est écrit dans la Bible!" a été utilisée des milliers de fois pour justifier tant de dérives...! Le Diable lui-même, utilise les Écritures pour faire chuter Jésus! Comment interprétons-nous la Bible ? Jésus va pointer cela face à de grands spécialistes de la loi et des Écritures. Les fameux Pharisiens.

Quand l'interprétation des Écritures fait force de loi

On se trouve dans la synagogue. Un homme est là, la main paralysée. Et la question que pose Jésus est: est-ce que je suis votre loi et je laisse l'homme dans son mal, ou est-ce que je transgresse votre loi et je lui procure du bon ? (Marc 3:4) À la fin de cette histoire, les Pharisiens tiennent conseil pour faire mourir Jésus. Voilà à quoi mène leur interprétation... Interprétation qui se place finalement au-dessus des Écritures! Parce que le jour du sabbat, on ne doit pas agir ainsi, selon l'interprétation des Pharisiens.

La Bible, une trousse de premiers secours

"C'est écrit dans la Bible"... Mais que fait-on de ces Écritures ? Sont-elles là pour apporter la paix, l'amour, la dignité, l'accueil, la guérison ? Ou utilisons-nous ces textes pour justifier notre haine, le racisme, la ségrégation, la mort ? La Bible n'est pas une arme pour détruire la vie des gens. Elle est la trousse des premiers soins à appliquer aux blessés de la vie. Le Dieu de la Bible est un Dieu qui aime inconditionnellement, et c'est en cela que Jésus est sauveur! Il est venu pour dire que l'Écriture est porteuse d'une Parole de vie et non de mort.

La croix du Christ, un feu ardent pour ta vie!

Paul a écrit la lettre aux Colossiens pour replacer la personne de Christ et l'oeuvre du salut qu'il a accomplie à la croix au centre de toutes choses. En Colossiens 3:23, nous pouvons lire: "Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre coeur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes". Paul leur demande de placer Christ seul au centre de leur vie, de leurs préoccupations et activités. Ni plus ni moins. Il avait lui-même pleinement expérimenté la puissance de la croix, lui le persécuteur, le meurtrier, mais au final nous ne valons pas mieux que lui. Nous sommes tout autant meurtriers, pécheurs et perdus devant Dieu. Les propos adressés aux Colossiens, nous pouvons nous les approprier et ces questions trouvent écho en nous: Qu'est-ce que tu places au centre de ta vie ? Sur qui ou quoi fixes-tu ton regard ? Qu'est-ce qui remplit ton coeur et le fait battre ? Mets la croix de Jésus au centre de ta vie! Que le feu de la croix puisse embraser ta vie!

D'après plusieurs sources

Le suivre malgré tout

Savez-vous que si vous êtes vraiment décidé à suivre le Seigneur, que si vous êtes inconditionnellement attaché à la Vérité, vous aurez des tribulations ?

Savez-vous que ceux qui prêchent qu'une fois converti(e) à Dieu vous serez à l'abri des difficultés, sont des pseudo-prophètes ?

Savez-vous que tout cela est dans la Bible ? Donc que ceux qui prêchent le contraire sont des pseudo-enseignants, des bergers mercenaires ?

Lisez votre Bible en vous faisant par vous-même votre opinion, et n'écoutez pas ceux qui prêchent des idées droit sorties de leur esprit humain, non purifié par l'Esprit de Dieu.

complément

Tu crois ou tu crois croire ?

Que veut dire "croire" ?
Croire qu'il y a un Dieu ? Le diable lui aussi, croit - sait - qu'il y a un Dieu...
Croire ce que dit le prédicateur ? Comme les chrétiens de Bérée, nous avons à vérifier tout ce qu'on nous dit!
Croire bêtement, littéralement, terrestrement, ce qui est écrit dans la Bible ?

Non, croire, c'est avoir la foi, à savoir une relation personnelle, face-à-face, avec Dieu.
Cette relation est possible grâce à Jésus-Christ, qui a effacé ce qui nous séparait de Dieu : le péché.

Cette relation, nous avons à l'entretenir, pour ne pas rester des chrétiens charnels, mais devenir des chrétiens spirituels.
Être chrétien spirituel ne signifie pas croire tout ce que racontent les soi-disant prophètes qui "prophétisent" à longueur de journée. Mais c'est vivre de l'amour du Père, lire le Bible dans son substrat spirituel (et non pas terrestre, psychique) avec l'aide de l'Esprit saint.

Beaucoup trop de chrétiens se laissent séduire par des personnes (parfois de "bonne foi") qui les entraînent hors des sentiers désignés par les Écritures. Exemples d'interprétations faussées : Au Psaume 23:1, le chrétien charnel lit "je ne manque de rien", alors que le spirituel lit "rien ne me manque". En Romains  1:17, le chrétien charnel lit "le juste vivra par la foi", alors que le spirituel lit "le juste par la foi, vivra".

La religion est un système que se crée le vieil homme pour fuir Dieu.
La foi est la relation qu'a l'homme nouveau avec Dieu, son Père.

Ce n'est pas l'esprit du monde que nous avons reçu, mais l'Esprit venant de Dieu, afin que nous connaissions ce que Dieu nous a donné par grâce. Et nous en parlons, non avec les discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, en termes spirituels, exprimant ce qui est spirituel. Mais l'homme naturel n'accueille pas ce qui relève de l'Esprit de Dieu : c'est en effet une folie pour lui - il ne peut connaître cela, car c'est spirituellement qu'on en juge.

(1 Cor 2:12-14)

Est-ce l'Esprit saint qui a écrit la Bible ?

Cette question est essentielle, car la réponse que chacun lui donne détermine sa manière de penser, donc d'être, puis d'agir, et par conséquent de déterminer sa vie.

Si la réponse est NON, alors la Bible n'est qu'un livre parmi d'autres, avec quelque morale et quelque spiritualité, un livre religieux parmi d'autres, qui détermine une culture et une manière, parmi d'autres, de vivre.

Si la réponse est OUI, alors la Bible est un message de Dieu, Sa Bonne Nouvelle pour nous. Mais à partir de là une deuxième question pointe le bout de son nez : si la Bible est écrite par l'Esprit saint, a-t-elle été dictée, mot-à-mot, "à la virgule près" (*), ou Dieu a-t-il respecté le libre arbitre et laissé le scribe exprimer ce qui lui était révélé avec ses propres mots ?

Si Dieu désire que l'être humain connaisse la vérité qui libère, il est évident qu'Il a laissé le libre arbitre (**) au scribe. Cependant, Il a choisi les bonnes personnes, celles qui ne prennent pas leurs désirs pour des réalités ni leurs pensées pour infaillibles, de manière à ce que la pensée de Dieu soit correctement retranscrite.

Donc, pour résumer, la Bible est inspirée par l'Esprit saint de Dieu, à des personnes qui transmettent fidèlement Sa pensée.

C'est donc Dieu Lui-même qui a décidé d'interpréter spirituellement l'AT lorsqu'il est cité dans le NT. De même, c'est Lui qui a décidé de citer l'AT d'après le grec dans la majorité des cas, avec parfois un sens qui diffère du texte hébreu qui nous est parvenu. Ainsi, quelle que soit l'explication donnée au pourquoi du choix du texte grec (y compris dans la lettre aux Hébreux) il est au final clair et évident qu'il s'agit du choix de Dieu.


(*) L'expression est entre "" car dans les originaux il n'y avait pas de ponctuation.

(**) Il est à noter que certains philosophes modernes, ainsi que d'éminents savants, nient le libre arbitre (nos pensées seraient le résultat de la chimie de notre cerveau) : Dieu serait-il plus "humain" que nos contemporains ?

Epiousios

Epiousios (Επιούσιος) est un mot grec utilisé dans la quatrième pétition du Notre père, tel que formulée dans l'Évangile selon Matthieu et dans celui de Luc. En français epiousios est habituellement traduit par "quotidien", ainsi dans "Donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien".

Epiousios n'a aucune traduction directe ou simple en français et il y a plusieurs interprétations de sa signification durant l'histoire du christianisme. Pour les Chrétiens, ce n'est pas une argutie sur un simple mot, puisque le Notre père est censé avoir été institué par Jésus pour ses disciples.

Epiousios montre combien la traduction d'un mot peut entraîner des différences théologiques importantes. Si la phrase "ton arton hēmōn ton epiousion" (τὸν ἄρτον ἡμῶν τὸν ἐπιούσιον) est traduite par "notre pain quotidien", le sens premier est celui de la survie physique demandée à Dieu, jour après jour. À l'inverse, si on traduit par "notre pain de demain", Jésus dit de prier pour nos nécessités futures plutôt que pour les présentes. Une troisième possibilité est de traduire par "notre pain nécessaire" ou "essentiel". Ces trois versions désignent le pain ordinaire mangé tous les jours pour sustenter le corps. Une quatrième version "notre pain pour le temps à venir" désigne le pain ou la nourriture spirituelle. D'autres traductions attirent l'attention au-delà du pain ordinaire vers l'eucharistie.

Epiousios a notamment été traduit par "supersubstantiel" en français et "supersubstantial" en anglais ou autres mots renvoyant à l'essence des choses plutôt qu'à leur nature tangible.

Le terme epiousios n'est attesté par aucun autre texte connu de la littérature grecque ou hellénistique, ce qui empêche d'en établir la signification par comparaison des différentes occurrences. Il s'agit donc d'un hapax (attestation unique).

Il est probable que le terme a été créé par les évangélistes, comme le notait déjà Origène.

Le mot ou préfixe epi apparaît plus de 300 fois dans les évangiles. Le plus souvent il signifie au-dessus, sur, en outre. Ousios signifie être, substance, essence ou nature.

D'après cette source

Le Fils, ou le Père ?

Comment concilier la parole du Fils qui dit "personne ne vient au Père sinon par moi" (Jean 14:6) avec cette autre parole "personne ne peut venir à moi (le Fils) si le Père qui m'a envoyé ne l'attire" (Jean 6:44) ?

Dans un premier temps, on peut se dire qu'on tourne en boucle : c'est le Père qui attire au Fils, mais c'est le Fils qui mène au Père. Par où commencer ?

Pour sortir d'une boucle sans fin, il suffit de faire un zoom arrière et d'observer.

Si on considère que le Père peut attirer au Fils par différentes circonstances, et qu'ensuite le Fils mène au Père, le (faux) problème est réglé.

Et n'oublions pas l'Esprit saint, qui peut mener quelqu'un à la connaissance du Père ou du Fils, qui chacun mèneront à la connaissance de l'autre.

Pour comprendre la réalité, du moment que nous en faisons partie, nous avons besoin de l'observer de loin, avec les yeux spirituels.

Un seul peuple

Quiconque nie le Fils n'a pas non plus le Père - quiconque confesse le Fils a aussi le Père (1 Jean 2:23) : Toute personne, quelle que soit son origine religieuse, culturelle, ethnique ou autre, peut considérer Dieu comme son Père, du moment que Jésus est déclaré Fils de Dieu.

Tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël (Rom 9:6) : Le vrai juif, ce n'est pas celui qui en a les apparences - et la vraie circoncision, ce n'est pas celle qui est apparente, dans la chair - est vraiment juif celui qui l'est dans le secret - sa circoncision, c'est celle du coeur, qui relève, non pas de la lettre, mais de l'Esprit - celui-là ne reçoit pas sa louange des humains, mais de Dieu (Rom 2:28-29)

Ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham (Gal 3:7) : C'est nous qui sommes les vrais circoncis, nous qui célébrons le culte par l'Esprit de Dieu, qui mettons notre fierté en Jésus-Christ et qui ne mettons pas notre confiance dans la chair (Phil 3:3) - Si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse (Gal 3:29)

Il n'y a aucune différence entre le Juif et le Grec (Rom 10:12) : Il n'y a plus ni Juif ni Grec […] car tous vous êtes un en Jésus-Christ - Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse (Gal 3:28-29) - Vous êtes une lignée choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple que Dieu s'est acquis, pour que vous annonciez les hauts faits de celui qui vous a appelés des ténèbres à son étonnante lumière - vous qui, autrefois, n'étiez pas un peuple, vous êtes maintenant le peuple de Dieu - vous qui n'aviez pas obtenu compassion, vous avez maintenant obtenu compassion (1 Pi 2:9-10)

Il est notre Paix : des deux (peuples) IL EN A FAIT UN SEUL, en détruisant le mur de séparation qu'est la haine. Il a, dans Sa chair, aboli la Loi avec ses commandements et leurs prescriptions, pour créer en Lui, AVEC LES DEUX, UN SEUL Homme Nouveau, en faisant la Paix, et pour réconcilier avec Dieu LES DEUX EN UN SEUL CORPS, par la Croix, en tuant par elle la haine. Il est venu annoncer, comme une bonne nouvelle, la Paix à vous qui étiez loin et la Paix à ceux qui étaient proches : par Lui, en effet, nous avons les uns et les autres - DANS LE MÊME ESPRIT - accès auprès du Père (Eph 2:14-18).

C'est spirituel : Dieu regarde au coeur, et non pas à la piété apparente.

Dans le texte ci-dessus, vous pouvez remplacer "Juif" par "religieux" et "Grec" par "laïc", p.ex.

Aux yeux de Dieu, tous ceux qui ont pour sauveur Christ sont un seul peuple, spirituellement parlant.

Lire aussi:
Théologie de la substitution
La Bible est-elle antisémite ?

(commentaires aux réactions à ce sujet souvent mal compris)