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Notre crèche intérieure


Certains disent: ces histoires de boeuf et d'âne autour d'une crèche, c'est pour les enfants...

Réponse: en fait, il n'y a ni boeuf ni âne autour de la crèche dans la Bible...

La crèche est le berceau où naissent les enfants de Dieu et où commence à se développer l'homme nouveau, qui remplace le vieil homme mort à la croix

Christ, le Principe par qui tout est, notre Lumière
("que la Lumière soit!"... en notre coeur),
est né dans une crèche (notre coeur)
en s'incarnant dans l'espace-temps (et dans l'éternité)

Laissons naître en notre crèche intérieure (notre coeur)
le Fils qui grandira et mourra pour notre salut

Jamais aucune religion ne sauvera:
Christ sauve

Jamais aucune oeuvre d'homme ne sauvera:
l'oeuvre de Christ à la Croix seule sauve

Nul autre que Dieu ne peut nous sauver
Jamais oeuvre de salut ne peut être valide si son auteur ne vainc pas la mort


Mais d'abord il doit naître dans notre crèche intérieure.

Le livre de l'Apocalypse


Les personnes qui adhèrent à une interprétation particulière des Écritures réagissent de manière incontrôlée lorsqu'on leur démontre qu'elles s'attachent à cette interprétation parce qu'elles refusent de regarder ce qui se passe en leur for intérieur (déni).

Le texte de l'Apocalypse, en particulier, est à aborder spirituellement.

Lire Le livre de l'Apocalypse


La venue du Seigneur


Tout d'abord, il est à noter que la Bible ne parle pas du retour de Jésus (mauvaise traduction), mais de sa venue, et de sa présence.


Est-il venu habiter ton coeur ?

Alors, Il est venu.


Sa présence est-elle un réconfort pour toi ?

C'est bien la preuve qu'Il est venu.


Mais, diras-tu, j'attends Son Règne sur terre.

Judas aussi, attendait Son Règne sur terre.


Dans la Bible, la terre, c'est ton territoire intérieur.

Si Jésus y règne, c'est que Son Royaume a été établi, en toi.


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Quand, où le Royaume sera-t-il établi ?

Amen je vous dis: certains ici debout, ne goûteront pas la mort - jusqu'à ce / afin / tandis - qu'ils voient le Royaume de Dieu venu en puissance (Marc 9:1)

Le Royaume est donc venu à la Pentecôte!


Où Christ règne-t-il ?

Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à attirer l'attention - et on ne dira pas: Voici, il est ici - ou: voilà, il est là - car voici: le Royaume de Dieu est au-dedans de vous (Luc 17:20-21)

Le Royaume, c'est l'endroit où Christ règne - c'est ton coeur.


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Il nous a faits Royaume, sacrificateurs à Son Dieu et Père, à Lui [sont] la gloire et la puissance pour les éternités d'éternités. Amen ! (Apocalypse 1:6)

Le Royaume, c'est l'ensemble de ceux en qui règne Christ!


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Il nous a arrachés à l'autorité des ténèbres, et nous a transférés dans le Royaume du Fils de son amour. (Colossiens 1:13)

C'est fait! Ce n'est pas dans le futur! (les verbes ne sont pas au futur...)


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Mon Royaume n'est pas de ce monde. Si mon Royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, afin que je ne fusse pas livré aux Juifs - maintenant mon Royaume n'est pas d'ici. (Jean 18:36)

Le Royaume n'est pas règne politique et/ou religieux sur terre!


Vous ne croyez pas ce qui est dit ci-dessus ? Êtes-vous sûr que Christ règne en vous ?

Amen, amen, je te dis: Si quelqu'un n'est pas engendré d'en haut, il ne peut voir le Royaume de Dieu. (Jean 3:3)


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Ainsi, le Royaume c'est maintenant, et ici, en nous.

Si vous n'êtes pas le Royaume, c'est que Christ n'est pas en vous - c'est ce qu'enseigne la Bible.


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Tout verset de la Bible qui parle du Royaume doit être interprété à la lumière de ces versets, car la Bible ne peut pas se contredire.

Que penser alors de ceux qui enseignent sur le Royaume autre chose que ce que ces versets révèlent ?


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Ceux qui enseignent sur le Royaume autre chose que ce que ces versets révèlent sont des pseudo-prophètes et des pseudo-enseignants.


--- Méditez sur tout ce texte le reste de la journée ---



L'évolution spirituelle par sélection du plus adapté


C'est le plus adapté qui survit spirituellement - ainsi que la Bible l'affirme:


C'est par beaucoup de tribulations qu'on entre dans le Royaume de Dieu (Actes 14:22)


Le bon chemin est celui qui est étroit - et non pas le large (Mat 7:14)


Le Royaume des cieux est forcé - et ce sont les violents qui s'en emparent (Mat 11:12)


Paul ne parle-t-il pas de gagner la course ? (Phil 3:12-14)


Il y a beaucoup d'appelés - peu d'élus (Mat 22:14)


L'un sera pris - l'autre laissé (Luc 17:34)


N'y aura-t-il pas un jugement (tri) pour séparer les brebis des boucs ? (Mat 25:33)


Celui qui restera ferme jusqu'au but ("pécher" signifie rater le but), celui-là sera sauvé (Matthieu 24:13)


N'y aura-t-il pas récompense pour les bons serviteurs ? (Mat 25:28-29)


> Méditez 3 minutes là-dessus avant de continuer votre lecture <


N'est-ce pas récompenser les mieux adaptés ?


Tout cela n'entre-t-il pas dans un processus de sélection ?


A méditer...


Nous avons posé la question à ChatGPT

Le verset qui fait peur

1 Cor 11:19 il faut qu'il y ait même des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestés parmi vous

De nos jours, les bergers ont peur d'avertir les brebis du Seigneur des dangers qui les guettent, car cela peut créer des divisions, des sectes.

> Méditez 3 minutes là-dessus avant de continuer votre lecture <

Ne vaut-il pas mieux une division, plutôt que toute une assemblée contaminée ?

Mieux vaut avertir la brebis de la présence du loup, plutôt que d'aller ensuite la délivrer de la gueule du loup...!

A méditer...



Ils fermeront leurs oreilles à la Vérité


Je te le demande solennellement devant Dieu
et devant le Oint Jésus qui jugera les vivants et les morts
Je te le demande au nom du Oint qui va se manifester et de son règne:

Proclame le Logos de Dieu avec insistance
que l'occasion soit favorable ou non

Sois persuasif
adresse des reproches ou des encouragements
en enseignant avec une patience parfaite

Car le temps vient où les gens ne voudront
plus écouter le véritable enseignement

Mais ils suivront leurs mauvais penchants
et ils s'entoureront d'une foule d'enseignants
qui leur diront ce qu'ils aiment entendre

Ils fermeront leurs oreilles à la Vérité
pour se tourner vers des légendes

Mais toi, garde la tête froide en toute circonstance
supporte la souffrance
travaille activement à l'annonce de la bonne nouvelle
et accomplis jusqu'au bout ton service pour Dieu

(début de 2 Tim 4)


Qui est sage et instruit parmi vous ?


Qu'il montre par sa bonne conduite
qu'il agit avec la douceur de la sagesse

Mais si vous avez une jalousie amère
et un esprit de rivalité dans vos coeurs

ne vous glorifiez pas
et ne mentez pas contre la vérité

Cette sagesse n'est point celle qui vient d'en haut
mais elle est:

terrestre [d'en bas]

psychique

démoniaque


Car là où il y a une jalousie amère et un esprit de rivalité

il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions


La sagesse d'en haut est avant tout

pure

ensuite:

pacifique

modérée

conciliante

pleine de miséricorde et de bons fruits

impartiale

sans hypocrisie


Le fruit de la justice est semé dans la paix
par ceux qui pratiquent la paix


(Jacques 3:13-18)


Deux hommes prient dans une église

L'un est leader religieux, l'autre un mal-aimé de la société.

Le leader religieux prie ainsi en lui-même: Mon Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme tous ces autres - voleurs, mauvais et adultères - et merci de ce que je ne sois pas comme ce mal-aimé de la société. De plus, je jeûne deux jours par semaine et je donne la dîme.

Le mal-aimé de la société, lui, se tenait à distance et n'osait pas même lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine et disait: Pitié mon Dieu, pitié pour moi qui suis un pécheur.

Cet homme fut reconnu juste aux yeux de Dieu quand il retourna chez lui, mais pas le leader religieux.

En effet, celui qui s'élève sera abaissé, mais celui qui s'abaisse sera élevé.


d'après Luc 18:10-14


Au principe de tout

Au principe de tout, Le Logos EST (JE SUIS)

Il EST le point focal

Il EST en haut en en bas

Il EST à gauche et à droite

Il EST devant et derrière

Il EST dans toutes les dimensions

  • de l'univers
  • de notre âme
  • de notre esprit


Il EST  avec Dieu

Il EST Dieu

Il EST, au principe de tout, avec Dieu


Tout EST par Le Logos

Rien n'EST sans Le Logos


Ce qui EST par Lui est Vie

Et la Vie EST Lumière des êtres humains


La Lumière brille dans la ténèbre

Et la ténèbre ne la saisit pas



Hébreux 12:18-25

Vous ne vous êtes pas approchés
de quelque chose qu'on pouvait toucher

ni d'un feu brûlant
ni de l'obscurité
ni des ténèbres
ni de la tempête
ni du son de la trompette
ni de la voix des paroles

tels que ceux qui les entendirent demandèrent
qu'il ne leur en soit plus adressé

(car ils ne supportaient pas cet ordre:
Qui touche la montagne
même une bête
sera lapidé.
Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit:
Je suis épouvanté et tout tremblant!)

Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion
de la cité du Dieu vivant
la Jérusalem céleste
des myriades qui forment le choeur des anges
de l'assemblée/église des premiers-nés inscrits dans les cieux
du juge qui est le Dieu de tous
des esprits des justes parvenus à leur accomplissement
de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance
et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel

Gardez-vous de refuser d'entendre celui qui parle 
car si ceux qui refusèrent d'entendre
celui qui publiait des oracles sur la terre n'ont pas échappé
combien moins [échapperons-]nous
si nous nous détournons de celui [qui parle du haut] des cieux


Jésus notre Moïse


Lorsque Jésus entra au désert pour y être éprouvé

Il amena en plénitude ce que Moïse subit au désert

---

Au désert, le peuple voulait de la nourriture

Il eut de la manne, Pain qui descend du Ciel

Jésus refusa de transformer les pierres en pain

Car l'Homme vit de toute Parole venant de Dieu

---

Au désert, le peuple voulait des signes

Il eut de l'eau du Rocher qu'est Christ

Jésus refusa de sauter du sommet du temple

Car le vrai signe c'est l'Eau qu'Il nous donne

---

Au désert le peuple voulait une terre où vivre

Il dut attendre - et obtint une terre spirituelle

Jésus refusa un règne purement terrestre

Car Il veut régner sur les coeurs humains


Colossiens 1:15-20

Il est l'image de Dieu, l'invisible, premier-né de toute création

car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre:
le visible et l'invisible, trônes, seigneuries, principats, autorités
tout a été créé par lui et pour lui 

et lui est avant tout
et en lui tout se tient ensemble
et lui est la tête du corps de l'Eglise

lui qui est principe, premier-né d'entre les morts
afin d'être en tout le premier
car, en lui, toute la plénitude a trouvé bon d'habiter

et, par lui, de tout réconcilier avec lui-même
ayant établi la paix par le sang de sa croix
tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux


Philippiens 2:5-13


Ayez entre vous les mêmes dispositions qui sont en Christ Jésus:

Lui qui préexistait sous forme de Dieu

il n'estima pas devoir ravir le fait d'être égal à Dieu

mais il s'est vidé lui-même en prenant forme d'esclave

étant devenu semblable aux humains


Trouvé (se laissant deviner) sous une apparence humaine

il s'est abaissé lui-même

se faisant écoutant/obéissant jusqu'à la mort

et la mort d'une croix


C'est pourquoi Dieu l'a surélevé

et lui a donné par grâce le nom au-dessus de tout nom

afin que dans le nom de Jésus tout genou fléchisse [dans les lieux] célestes et terrestres et souterrains

et que toute langue reconnaisse (homologue) que Seigneur [est] Jésus le Christ - pour la gloire de Dieu le Père


De la sorte, mes bien-aimés, comme vous avez toujours écouté/obéi, non pas seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant en mon absence, mettez en oeuvre avec énergie votre salut avec crainte et tremblement.

Dieu en effet est celui qui met en oeuvre son énergie en vous pour

  • et vouloir
  • et mettre en oeuvre

votre énergie en toute bonne volonté.


L'esclavage (AT) ou la liberté (NT)

Personne ne peut nier le fait qu'il existe deux sortes d'expérience chrétienne, l'une étant l'expérience de l'esclavage, l'autre l'expérience de la liberté.

Dans le premier cas, l'âme est dirigée par un rigoureux sens du devoir et obéit à la Loi de Dieu, soit par peur du châtiment, soit parce qu'elle s'attend à une récompense. Dans le second cas, la puissance qui dirige est un principe de vie intérieure qui met en œuvre, par la force de ses propres mouvements ou instincts, la volonté du divin Donateur de vie, sans aucune crainte du châtiment ou espoir de récompense. Dans le premier cas, le chrétien est un serviteur et travaille pour un salaire. Dans le second, c'est un fils qui travaille par amour.

Il est vrai qu'il ne devrait pas y avoir de contraste entre les expériences respectives des chrétiens, car "marcher en pleine liberté" est évidemment leur seule condition normale et juste. Mais puisque nous parlons ici de ce qui est plutôt que de ce qui devrait être, nous ne pouvons fermer les yeux devant la triste condition d'esclave que connaissent tant de chrétiens, et ce, pendant la majeure partie de leur vie chrétienne. Il n'est pas difficile d'en déceler la raison ni d'en trouver le remède. La raison c'est le légalisme et le remède, c'est Christ.

Aucun livre ne nous parle d'une manière plus détaillée et plus claire de ces deux formes ou étapes de la vie chrétienne que l'épître aux Galates. Elle fut composée parce que certains frères Juifs étaient venus dans les assemblées de Galatie, enseignant que certaines formes ou cérémonies étaient nécessaires pour obtenir le salut. Ils avaient ainsi essayé d'éloigner les Galates de la liberté qu'apporte l'Evangile. Pierre s'était même laissé aller jusqu'à se joindre à ces docteurs. C'est pourquoi Paul eut des reproches à faire, non seulement aux Galates mais également à Pierre.

Ni Pierre ni les Galates n'étaient coupables de quelque péché d'ordre moral. Le péché qu'ils avaient commis était d'ordre spirituel. Ils avaient adopté une mauvaise attitude envers Dieu, une attitude purement légaliste. A l'instar d'un certain nombre de chrétiens, ils avaient bien "commencé dans l'Esprit", ils cherchaient maintenant à "se perfectionner dans la chair". En résumé, ils étaient descendus dans leur vie chrétienne, du niveau de la Vie au niveau de la Loi.

Pour mieux comprendre ceci, nous nous servirons d'une illustration. Imaginons deux hommes, dont aucun n'est un voleur. En apparence, leurs actions sont aussi honnêtes, mais il existe entre eux une différence fondamentale. L'un des deux a une nature malhonnête qui veut se livrer au vol, mais en est retenue par peur du châtiment. L'autre possède une nature honnête qui hait le vol et ne se livrerait pas à ce mal, même avec l'espoir d'une récompense. L'un est honnête dans l'esprit, l'autre n'est honnête que dans la chair. Il est inutile de dire à quelle nature doit ressembler la vie chrétienne.

Cependant nous sommes continuellement tentés d'oublier que l'important n'est pas tant ce que les hommes font, que ce qu'ils sont. En Jésus-Christ, l'obéissance légaliste ou son absence n'ont pas d'importance particulière ; ce qui compte surtout, c'est d'"être une nouvelle créature". Ce que Dieu désire, par-dessus-tout, c'est que nous soyons vraiment de "nouvelles créatures". Il sait en effet que si nous sommes en règle dans notre être intérieur, nous agirons justement dans nos actions extérieures. Il arrive quelquefois que nous accomplissions ce qui est juste sans être justes nous-mêmes. Il est alors évident qu'une action de ce genre ne possède aucune vitalité et ne compte pas. L'important réside donc dans le caractère. Le faire n'a de valeur que lorsqu'il indique ce que nous sommes vraiment.

Paul était peiné par le comportement des Galates parce qu'ils semblaient avoir perdu de vue cette vérité essentielle que la vie intérieure, la "créature nouvelle", était la seule chose qui comptait. Ils avaient débuté à ce niveau, mais s'étaient retrouvés à un niveau inférieur, étant comme "déchus de la grâce", où la "vétusté de la lettre" était venue remplacer "la nouveauté de l'esprit". "Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la Loi ; vous êtes déchus de la grâce."

Ce passage est le seul, dans tout le Nouveau Testament, où est employée l'expression "déchus de la grâce". Cela signifie que les Galates s'étaient trompés, en pensant que Christ ne suffisait pas pour mener une vie chrétienne droite. Les frères Juifs qui étaient venus parmi eux leur avaient enseigné que Christ seul ne suffisait pas et qu'il fallait obéir aux lois et aux rites.

Ils avaient donc adopté, comme nécessaire au salut, certaines des cérémonies rituelles juives et avaient essayé d'obliger les Gentils à vivre comme les Juifs. Les chrétiens d'aujourd'hui sont surpris par un tel comportement et se demandent comment on peut en arriver à un tel légalisme. Mais ces mêmes chrétiens d'aujourd'hui, n'ont-ils pas affaire à la même tentation quant au légalisme sous une forme différente ? Eux, ils avaient ajouté les lois et les rites. Nous, nous ajoutons des résolutions, des déchirements, des "œuvres chrétiennes", la nécessité d'aller à l'église ou des cérémonies religieuses de tout ordre. Qui vaut mieux entre nous et eux ? Ce que l'on ajoute ne change pas tellement. Le mal vient tout simplement de ce qu'on ajoute quelque chose.

Nous condamnons la religion du Juif, parce qu'elle représente une "frustration de la grâce de Dieu" et fait que Christ "est mort en vain". On y dépend, en effet, des œuvres et des cérémonies extérieures pour obtenir le salut. J'ai bien peur qu'il n'y ait aujourd'hui une grande part de "religion du Juif" dans la religion chrétienne, comme cela était le cas avec les chrétiens de Galatie. Ainsi la grâce de Dieu est tout aussi frustrée par notre légalisme que par le leur, même si le nôtre se manifeste d'une manière différente.

Les contrastes suivants en aideront peut-être certains à faire la différence entre ces deux formes de religion et les aideront également à découvrir où ils sont eux-mêmes esclaves du légalisme :

Cliquer l'image

Ces deux formes de vie religieuse sont opposées. La religion du légalisme est semblable à un homme qui déciderait d'avoir un verger de pommes et achète des pommes de la qualité désirée. Puis il achète un arbre et attache ensuite les pommes à ses branches. Il acquiert ensuite des racines qu'il attache au tronc de l'arbre et enfin, il se procure un champ dans lequel il plante l'arbre ainsi fabriqué. C'est-à-dire d'abord les fruits, puis les branches, les racines et enfin le champ ; mais la religion de la grâce suit un autre ordre. Elle commence à la racine, puis croît et se transforme ensuite en fleurs et en fruits.

Paul nous dit que la Loi "est notre pédagogue", non notre Sauveur. Il insiste sur le fait qu'elle n'est notre pédagogue que pour nous amener à Christ. Car, dès que la foi en Christ est venue, déclare-t-il, nous ne sommes plus sous un pédagogue. Il se sert ici du contraste entre un serviteur et un fils pour cette illustration. "C'est pourquoi" dit-il "vous n'êtes plus des serviteurs, mais des fils". Il nous supplie ainsi "de demeurer dans la liberté pour laquelle Christ nous affranchis." et de "ne pas nous laisser mettre de nouveau sous le joug de la servitude.

Imaginons une femme qui aurait travaillé comme domestique dans une maison, aurait été payée toutes les semaines pour son travail, sous la loi de son maître auquel elle aurait toujours cherché à plaire ; tout son travail n'aurait été que le fruit du devoir. A la fin, supposons que son maitre lui offre son amour et lui propose de l'élever du rang de servante à celui d'épouse, pour partager son sort. Dès cet instant, l'esprit même dans lequel elle servait n'est plus le même. Elle pourra continuer à faire les mêmes choses qu'auparavant, mais tout sera accompli avec des motivations différentes. Le vieux sens du devoir fait place à l'amour. Le terme froid de "maître" est remplacé par le terme empreint d'amour de "mari". "En ce jour-là... tu m'appelleras : mon mari ! et tu ne m'appelleras plus : mon Baal (mon maître) !"

Imaginez maintenant qu'au bout d'un certain temps, cette épouse commence à penser de nouveau à son humble condition d'origine et se laisse accabler par ces souvenirs, si bien qu'elle se sent indigne d'être l'épouse de son mari, au point qu'elle perd le sentiment intérieur d'être unie à lui. Qui douterait qu'après un peu de temps, le vieux sens du devoir à accomplir pour un salaire ne reprendra le dessus et chassera le sentiment nouveau du travail par amour ? Dans son esprit, l'expression ancienne "mon maître" prendra de nouveau la place du nom "mon mari".

Nous protestons contre la folie d'un tel comportement. Mais n'est-ce pas ce qui arrive aujourd'hui à de nombreux chrétiens ? La servitude du devoir prend le pas sur le service accompli par amour. Dieu devient dans l'esprit des chrétiens un contremaître sévère qui exige notre obéissance, au lieu d'être un Père rempli d'amour, qui la gagne.

Nous savons tous que rien ne détruit une bonne relation comme l'apparition subtile de cet esprit légaliste. Dès qu'un mari et sa femme cessent de se comporter l'un envers l'autre avec un cœur d'amour et d'unité et commencent à agir avec un sens du devoir, la douceur de leur union disparaît, le lien conjugal devient un esclavage et ce qui était auparavant une joie devient un malheur. Cette idée est, je crois, à la racine du concept courant de "la croix à porter" dans la chrétienté. Nous pensons toujours qu'il s'agit d'une chose que nous devons faire, sans l'aimer. C'est pourquoi, nous pensons que l'accomplissement de cette tâche nous vaut quelques mérites auprès de Dieu. Pourtant, nous savons fort bien que nous ne tolérerions pas cela à notre égard. Quelle femme supporterait de la part de son mari le genre de langage que les chrétiens emploient d'habitude lorsqu'ils s'adressent au Seigneur ! Si le mari disait, par exemple, tous les matins, en partant à son travail : "je vais travailler pour toi aujourd'hui, mais j'aimerais que tu saches que c'est une croix très lourde à porter que de faire cela, et je ne sais pas si je réussirai à la porter." Quel mari aimerait entendre de telles paroles dans la bouche de sa femme ? Comment s'étonner maintenant que Paul se soit alarmé, lorsqu'il découvrit qu'un tel danger de légalisme se faufilait dans l'Eglise de Christ ?

Les chrétiens légalistes ne renient pas Christ ; ils essaient simplement de Lui adjoindre quelque chose. Leur idée maitresse c'est : Christ et... quelque chose d'autre. Ce peut être Christ et les bonnes œuvres, ou Christ et les bons sentiments, ou Christ et de bonnes doctrines, ou encore Christ et certains rites religieux. Tout cela est bon en soi s'il s'agit des fruits du salut. Mais si nous ajoutons quoi que ce soit à Christ aussi bonne soit cette chose pour arriver au salut, nous nions qu'Il offre un salut complet et nous nous exaltons. Les hommes sont prêts à endurer de grands sacrifices personnels, plutôt que d'admettre leur impuissance et leur indignité. Nous serions prêts à jouer au Saint-Siméon Stylite ou même au fakir, si c'est l'ego qui le fait et en retire de la gloire. La religion de l'esclavage exalte toujours le "moi". Elle s'occupe de ce que "je" fais ; mes efforts, mes luttes, ma fidélité, mes... mais la religion de la liberté ne donne au "moi" aucune occasion de se glorifier. Tout s'attache à Christ, à ce qu'Il fait, ce qu'Il est et la manière merveilleuse dont Il sauve. L'enfant ne se vante pas de lui, mais de son père et de sa mère. Notre âme peut "se glorifier dans le Seigneur" quand, dans cette vie de liberté, nous avons appris qu'Il est l'unique et le seul à pouvoir nous donner tout ce dont nous avons besoin.

Nous sommes les enfants de Dieu et, par conséquent, Ses héritiers. Ce que nous possédons ne vient pas de ce que nous avons fait, mais de ce que nous avons hérité de notre Père. Chers amis, certains d'entre nous n'agissent pas comme des "héritiers de Dieu" ! Comme nous sommes liés par la pauvreté et comme nous avons dû travailler dur pour acquérir le peu que nous possédons !

Vous montrerez peut-être du doigt les résultats de votre œuvre très légaliste ou de votre ascétisme. Il est vrai qu'ils semblent présenter "une apparence de sagesse et le mépris du corps". Votre vie donne ainsi une impression de droiture, mais je suis convaincue que les bons résultats sont survenus malgré et non à cause de votre légalisme.

J'avais une amie qui vivait une vie chrétienne toute d'esclavage. Elle travaillait pour son salut plus qu'aucun esclave n'a jamais travaillé pour racheter sa liberté. Par exemple, elle s'imaginait que la journée ne pouvait pas bien se passer pour elle-même ou les membres de sa famille, si elle ne la commençait pas par un long moment de lutte, de combat et de conflit. J'appelais cela "rôder la machine". Un jour que nous parlions de ce problème, elle me décrivit la difficulté et l'esclavage que connaissait sa vie chrétienne et me demanda ce que la Bible pouvait signifier lorsqu'elle dit que le joug de Christ est aisé et Son fardeau léger. Je lui expliquais qu'elle avait dû mal comprendre les choses, à un moment quelconque, que la Bible se servait toujours d'images pour illustrer la vérité de notre relation avec Dieu et que ces images ne sous-entendaient pas de luttes et de combats comme ceux qu'elle endurait. "Que penseriez-vous" demandai-je "si vous voyiez des enfants lutter de toutes leurs forces avec leurs parents, tous les matins, pour recevoir la nourriture et le vêtement nécessaires, ou si vous voyiez des bêtes lutter avec leur berger pour qu'il leur assure les soins nécessaires ?" "Bien sûr, je pense que cela serait mal" dit-elle. "Mais alors pourquoi m'arrive-t-il de passer de merveilleux moments après ces combats ?" Cela m'intrigua un instant, puis je lui demandais : "Quelle est la cause de ces sentiments de bien-être en fin de compte ?" Elle répondit : "J'en viens à faire confiance au Seigneur". "Et si vous commenciez par cela ?" lui dis-je. "Oh" répondit-elle avec une illumination soudaine, "je n'y avais jamais pensé jusqu'à présent !"

Christ dit que si nous ne devenons pas comme des petits enfants, nous ne pourrons pas entrer dans le royaume des cieux, mais il est impossible d'avoir un esprit d'enfant si nous n'avons pas d'abord fait disparaître notre mentalité de serviteur. Remarquez bien que j'ai dit l'esprit de serviteur et non l'esprit de service. Tout bon enfant est rempli de l'esprit de service, mais ne doit rien avoir de l'esprit de serviteur. L'enfant sert par amour, le serviteur pour un salaire.

Si l'enfant aimé de ses parents se mettait à penser que ses parents ne lui donneraient nourriture et vêtement que s'il les méritait d'une façon ou d'une autre, toute la douceur de leur relation serait détruite. Je connaissais une petite fille qui en était arrivée à ce point-là et qui faisait du porte-à-porte dans son quartier, afin de trouver quelque travail pour gagner un peu d'argent. Elle espérait ainsi s'acheter quelques vêtements. Les parents de l'enfant en eurent le cœur presque brisé lorsqu'ils s'en aperçurent. Les chrétiens légalistes font de la peine à leur Père céleste - beaucoup plus vite qu'ils ne le pensent - lorsqu'ils permettent à cet esprit de serviteur de se glisser dans leur relation avec Lui. Dès que nous commençons à "travailler pour gagner notre vie" dans le domaine spirituel, nous passons du rôle de fils à celui de serviteur. Nous sommes alors "déchus de la grâce".

La Bible nous raconte l'histoire d'un serviteur qui s'imaginait que son maître était dur. C'est l'esprit de l'esclavage qui nous a inculqué une telle idée. Combien nombreux sont les chrétiens qui ont ployé le cou sous le joug de Christ comme s'il s'agissait d'un joug "d'esclavage" ! Ils ont ensuite lu Sa Parole où Il déclare que Son joug est aisé et ont pensé qu'il s'agissait d'un conte de fée sans se rendre compte que cela devait devenir une réalité dans leur vie. L'idée selon laquelle la vie chrétienne est une sorte d'esclavage est tellement bien ancrée dans l'Eglise, que chaque fois qu'un enfant de Dieu "marche dans la liberté", il pense aussitôt qu'il doit être coupable de quelque chose, parce que plus rien n'est un fardeau pour lui. Une épouse pourrait tout aussi bien penser que son amour pour son mari n'est pas parfait parce que tout ce qu'elle fait pour lui est un plaisir, au lieu d'être une épreuve !

Je pense parfois que le secret de la vie chrétienne que j'essaie de décrire dans ce livre, est révélée par la relation de l'enfant avec son père. Rien d'autre n'est nécessaire, si ce n'est de croire que Dieu est un Père qui est aussi bon que le meilleur père humain et que la relation, existant entre le chrétien et Lui, doit ressembler en tous points à celle qui existe entre un enfant et son père terrestre. Les enfants n'ont nul besoin de garder dans leur poche l'argent nécessaire pour leur subsistance. Si le père a suffisamment, cela les satisfait et il vaut mieux que le père garde cet argent, car l'enfant pourrait bien le perdre. Il n'est pas plus nécessaire pour les chrétiens de garder sur eux toutes leurs possessions spirituelles. Il vaut mieux pour eux que leurs richesses soient emmagasinées en Christ et que, lorsqu'ils ont besoin de quelque chose, ils puissent le recevoir directement de Sa main. "De par Dieu, Jésus-Christ a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption" et sans Lui, nous n'avons rien.

Lorsque des personnes ne se connaissent pas bien, il leur est assez difficile de se faire d'importants cadeaux. Lorsqu'elles sont unies entre elles par un amour véritable et en esprit, alors quelle que soit l'importance des cadeaux, elles peuvent les accepter, sans aucun sentiment d'embarras ou d'obligation.

Ce principe s'applique aussi à la vie spirituelle. Lorsque les chrétiens vivent loin de Dieu, ils ne peuvent recevoir de grands dons de Sa part. Ils se sentent trop indignes et croient qu'ils ne méritent pas de tels dons. Même lorsqu'ils placent les bénédictions sur leurs propres genoux, pour ainsi dire, leur fausse humilité les empêche de les voir et ils ne peuvent en profiter parce qu'ils ne les voient pas.

Mais dès que les chrétiens s'approchent suffisamment du Seigneur pour ressentir l'esprit véritable de l'adoption, ils sont alors prêts à accepter avec plaisir toutes les bénédictions que Dieu a en réserve pour eux et ne pensent jamais qu'une bénédiction est trop généreuse. Ils découvrent alors que Dieu n'a que le vif désir - comme tous les parents - de répandre tous ses dons excellents sur Ses enfants et qu'en fait, toutes choses sont à eux, parce qu'elles appartiennent au Christ et Christ appartient à Dieu.

On entoure parfois d'un grand mystère la vie cachée avec Christ en Dieu, comme s'il s'agissait d'une chose étrange et mystique que les personnes ordinaires ne peuvent pas saisir, mais le contraste existant entre l'esclavage et la liberté explique cela très clairement. Nous devons seulement découvrir que "nous ne sommes plus esclaves mais fils" et que nous devons accepter d'une manière toute pratique les privilèges bénis de cette relation. Tout le monde peut comprendre ce que signifie le fait d'être un petit enfant. Il n'y a

là aucun mystère. Dieu n'a pas utilisé l'image du Père et des Ses enfants sans savoir ce qu'impliquait cette relation. Ceux qui Le connaissent comme leur Père, connaissent l'ensemble du secret. Ils sont héritiers de leur Père et peuvent entrer maintenant en possession de tout ce qui est nécessaire pour la satisfaction de leurs besoins présents. Ils prieront donc avec simplicité : "Seigneur" diront-ils par exemple "je suis ton enfant et j'ai besoin de ceci et de cela". "Mon enfant" répondra-t-Il, "toutes choses sont à toi en Christ, viens prendre ce dont tu as besoin."

Quand les exécuteurs testamentaires sont des personnes honorables, les héritiers d'une propriété n'ont pas besoin de "lutter" pour recevoir l'héritage. Les exécuteurs testamentaires sont désignés, non pour les empêcher d'y avoir accès, mais pour les aider à en prendre possession. J'ai parfois l'impression que les chrétiens considèrent le Seigneur comme une personne désignée pour les empêcher de recevoir leurs possessions et non comme Celui qui est venu les leur apporter. Ils ne se rendent pas compte qu'une telle implication Le peine et Le déshonore.

Si les chrétiens légalistes vivent dans l'esclavage, c'est parce qu'ils ne connaissent pas la vérité de leur relation avec Dieu, qui est celle des enfants avec leur Père et qu'ils ne savent pas ce que leur Père éprouve dans Son cœur pour eux. Dès qu'ils en prennent conscience, l'esprit d'esclavage devient pour eux une impossibilité.

Notre liberté doit donc venir du fait que nous comprenons l'esprit et les pensées de Dieu à notre égard.

Quelles sont les données de cette situation ? S'il ne nous a appelés qu'à une position de serviteurs, les chrétiens qui vivent comme des esclaves fatigués sont donc dans le droit chemin. Mais s'Il nous a appelés à être Ses enfants, Son épouse, quelle tristesse et quelle peine inspirons-nous en demeurant sous le joug de l'esclavage, même si ce joug donne une impression quelconque de piété !

La pensée même de l'esclavage fait horreur à toute relation humaine. Il est certain que cette pensée répugne encore plus à toute relation céleste. Cela n'empêchera pas, bien évidemment, la pauvre âme qui vit dans l'esclavage d'entrer dans le repos céleste, mais cela la placera assurément dans la triste situation de ceux qui sont décrits dans 1 Corinthiens 3 :11-15. Leur œuvre sera consumée et ils subiront une lourde perte, malgré tout ils seront sauvés, comme au travers du feu.

"La Loi n'est pas contre ces choses" déclare le Seigneur au sujet de ceux qui vivent et marchent selon l'Esprit. Dans votre propre expérience, vous retirerez une profonde bénédiction si vous mettez de côté tout effort personnel ou auto-suffisance et acceptez de laisser Christ vivre en vous, opérer en vous et demeurer en vous, pour vous communiquer Sa vie.

L'amour qui vit par la puissance d'une nature intérieure et juste n'est pas sous l'esclavage de la loi extérieure de la justice. Mais celui qui est retenu par la seule loi extérieure sans connaitre la retenue intérieure d'une nature juste, est esclave de la Loi. L'un accomplit la Loi dans son âme et est, par conséquent, libre. L'autre se rebelle contre la Loi dans son âme et est, par conséquent, lié.

J'aimerai tant que chaque enfant de Dieu connaisse la délivrance de l'esclavage que j'ai essayé d'exposer ici !

Permettez-moi, chers lecteurs, de vous supplier de vous livrer entièrement au Seigneur Jésus-Christ afin qu'Il "œuvre en vous selon le bon plaisir de Sa volonté" et, par la loi de l'esprit de vie en Jésus-Christ, vous délivre de toute autre loi qui serait susceptible de vous garder captifs.


(Hannah W. Smith dans Le secret du chrétien pour une vie heureuse)

Source: J-Cl & L B.


Interprétation spirituelle

Si vous trouvez dans le Livre de l'Apocalypse un événement passé, présent ou futur, il s'agit tout simplement de cas particuliers d'un principe général (*).

Car ce qui se passe dans le monde, ce qui fait l'Histoire, est le reflet du coeur de l'Homme.

Et ce que produit le coeur de l'Homme dépend de l'esprit qui l'anime.

  • On ne peut comprendre ce qui se passe dans le monde, à toute époque et en tout lieu, qu'en comprenant ce qui se passe dans le coeur de l'homme, et on ne peut comprendre ce qui se passe dans l'homme qu'en comprenant ce qui se passe dans le monde spirituel.
     
  • L'interprétation spirituelle est première. Toutes les autres en découlent, parce que tout ce qui se passe sur terre n'est que la conséquence de ce qui se passe dans les coeurs. Or, les conséquences de ce qui se passe dans les coeurs, il y en a des milliers dans l'Histoire.
     
  • Chaque interprétation particulière est probablement correcte à un instant donné, mais anecdotique par rapport à l'espace-temps global, et insignifiante par rapport aux univers de Dieu. La compréhension spirituelle embrasse le tout: elle est par conséquent fondamentale, et, contrairement à ce qu'on pourrait penser, a des implications directes (et non pas de vagues influences).


C'est pourquoi une bonne interprétation de la Bible consiste à la lire spirituellement.


(*) Dans la Bible, "au commencement" est littéralement "dans le Principe" et "éternité" est littéralement "plénitude": c'est toujours plus que du temps, cela se passe dans d'autres dimensions.


Analogie

Une analogie est un processus de pensée par lequel on remarque une similitude de forme entre deux choses, par ailleurs de différentes natures ou classes. Dans le discours, une analogie explicite est une comparaison, tandis qu'une analogie implicite est une métaphore. La comparaison entre deux routes tortueuses n'est pas une analogie, car ce sont deux objets de même type: c'est une simple ressemblance. En revanche, dire qu'une route serpente est une analogie: on repère ici la similitude entre deux choses de type différent. (Wikipédia)

Perdre le sens de l'analogie, c'est perdre le sens de tout ce qui relie les êtres entre eux et les relie à l'Être qui les fait être. C'est se situer en dehors de la Relation infinie dans laquelle tout existe. La conséquence de cet "oubli", c'est la naissance de l'idolâtrie. (J-Y Leloup, La Sagesse de Salomon, p. 245)

La fonction de ce qui existe (minéraux, végétaux, animaux, etc.) est de nous ouvrir les yeux sur leur Créateur. Du moment qu'ils sont abordés hors de Lui, on en fait des idoles (idem pour l'Histoire, les idées, les théories, les philosophies, les théologies, etc.).

Les auteurs du NT interprétaient les textes de l'AT comme des analogies, des métaphores. Idem pour les Pères de l'Église. Du moment que l'on a perdu cela de vue, et que cette perte s'est accélérée lorsque nous sommes entrés dans l'ère matérialiste de l'industrialisation, le sens que l'Esprit donnait à ces textes a été perdu, et on ne les regarde plus que comme des "belles histoires", de beaux psaumes, etc.

Il est temps, à notre époque où beaucoup de choses sont remises en question, de revenir à une lecture saine de ces textes, spirituelle, selon l'Esprit de Dieu qui les a inspirés.


La Bible en résumé

Comment résumer la Bible ?

1. Aime Dieu par-dessus tout

2. Aime ton prochain comme toi-même

Tout le reste n'est que le commentaire de ces 2 points