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Ce que la Bible révèle

La Bible vous révèle qui vous êtes, quelle est votre histoire, ce qui vous arrive en fonction de vos choix.
Pour cela, dans toutes les Écritures il est question du Christ: elles sont christocentriques.

Et c'est tout. C'est très simple: évitez les théories qui compliquent les choses, qui peuvent être cause d'égarement!


Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernent (Luc 24:27)


Les Écritures sont christocentriques car sans Lui la réalité n'existerait pas.

Et sans réalité - le JE SUIS qu'est Jésus - vous non plus n'êtes pas.


Le Que la Lumière soit! du chapitre 1 du livre de la Genèse nous révèle que lorsque nous avons rencontré Dieu, la lumière parfaite s'est faite en nous (7 Jours: 7 = perfection), que nous avons pu discerner ce qui vient des ténèbres de ce qui vient de la Lumière (1er Jour, découverte de l'UN), discerner les choses du Ciel de celles de la terre (2ème Jour, Jour du témoignage - il faut 2 témoins pour assurer la vérité), reçu notre nourriture spirituelle (3ème Jour, 3ème composante de l'Homme: l'esprit), reçu les repères (4ème Jour, se repérer dans l'espace-temps - 4 dimensions - et les points cardinaux spirituels) que sont le Soleil de Justice et l'Église véritable (la Lune, qui reflète la lumière du Soleil de Justice) qui éclaire le monde dans l'obscurité (et qui plus loin sera représentée par les 12 tribus d'Israël), découvert qui nous sommes, comment nos pensées peuvent être transformées, et par ricochet nos actions (5ème Jour: 5 = actions de l'Homme), découvert les réalités spirituelles de l'Homme (6ème Jour: 6 = Homme) et trouvé le repos parfait en Dieu (7ème Jour) - lire Les chiffres et nombres de la Bible.

Dans le Principe Dieu... (Genèse 1:1), éclairé par Jean 1:1 dans le Principe est le Verbe, montre que tout existe par Christ et pour Christ (dans le Principe, et non pas au commencement).


Le chapitre 2 du livre de la Genèse nous dévoile notre composante âme/esprit.


Dans le chapitre 3 du livre de la Genèse, nous découvrons que nous pouvons vivre de l'Arbre de Vie (Christ, Nouvel Homme) ou au contraire de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal (vieil Homme).

Nous découvrons que ce n'est pas ce qui nous arrive qui compte, mais la manière d'y réagir:

  • si nous vivons de l'Arbre de Vie, nous acceptons que tout ce qui nous arrive est permis par Dieu pour notre éducation spirituelle
  • si nous décidons au contraire par nous-mêmes de ce qui est bien et de ce qui est mal, nous nous égarons, nous errons (en effet, ce qui peut paraître mal peut être à terme une bénédiction, et ce qui paraît bien peut être un piège destructeur)

Nous avons toujours le choix (libre arbitre) entre ces deux sources de vie: la Vie de Christ ou la vie du vieil Homme que la chair entretient artificiellement - malgré qu'il soit mort à la Croix. Lorsque nous vivons du vieil Homme nous péchons (littéralement nous ratons la cible): choisir le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal est par conséquent l'origine du péché (et non pas le péché originel) - ce qui est à l'origine de tous nos problèmes, c'est la chair, tendance à choisir cet arbre plutôt que l'Arbre de Vie qu'est Christ vivant en nous.


L'épisode du Déluge nous montre que le jugement, qui littéralement est un tri, nous sépare du monde ancien religieux (tour de Babel) pour nous faire entrer dans le nouveau, celui de la foi, en nous faisant passer par les eaux du baptême (baptême signifie immersion).


Abraham nous montre ensuite que le meilleur pour nous est de quitter la vaine manière de vivre de nos pères, qu'il est de loin préférable de partir vers la Terre Nouvelle, celle sur laquelle Dieu règne, au milieu de laquelle trône l'Arbre de Vie.


L'histoire des tribulations de Joseph nous montre qu'on ne peut décider qu'un événement est un malheur avant d'en voir le dénouement (de nouveau: quel arbre choisissons-nous ?). Il dira en substance "votre plan était contre moi, mais Dieu en avait un autre".


En Exode, nous avons le peuple de Dieu qui renonce au vieil Homme (l'Égypte, le monde), malgré la chair  (Pharaon) pour revêtir l'Homme Nouveau (Christ): c'est notre réalité si nous entrons volontairement dans ce processus. Au final, après notre purification par le Saint-Esprit via diverses épreuves (les 10 plaies), la chair nous laisse sortir du monde pour nous laisser aller vers la terre promise: nous quittons l'arbre de la connaissance du bien et du mal pour aller vers l'Arbre de Vie, nous quittons notre territoire intérieur de mort pour aller vers Christ en nous - et si la chair essaie de nous rattraper, elle sera engloutie dans les eaux du baptême.


Dans les livres suivants intervient la Loi: nous savons par Paul qu'elle est un pédagogue, qui nous mène à désespérer de notre vieil Homme et à en désirer un nouveau. Ceux qui ne comprennent pas cela et prennent la Loi dans son sens littéral créent un système religieux (arbre de la connaissance...) au lieu d'avoir recours à la foi, qui est relation directe avec Dieu (Arbre de Vie).


Les sacrifices décrits dans les premiers livres de la Bible nous montrent que quelque chose (qui au final sera quelqu'un) doit mourir: notre vieil Homme devait mourir, et c'est Christ sur la Croix qui inaugurera ce Chemin (Abel, homme de foi, l'avait compris, c'est pourquoi Caïn, homme religieux, le tua). La Cène est là pour nous le rappeler constamment, comme les sacrifices le rappelaient constamment à cette époque.


Le Temple habité par YHWH préfigure Son habitation en nous, temples du Saint-Esprit.


Josué, c'est Jésus (dans le texte original c'est le même nom): Jésus en nous, Arbre de Vie, conquiert nos territoires intérieurs pour en faire Son Royaume - le vieil Homme est chassé pour faire place au Nouveau - l'arbre de la connaissance du bien et du mal est abandonné au profit de Celui qui est Chemin, Vérité, Vie: c'est notre réalité si nous laissons Christ agir en nous.


Job nous montre encore une fois que ce que nous voyons comme des malheurs sont en fait des circonstances permises par Dieu pour nous rapprocher de Lui: Job vivait du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, il croyait que ses oeuvres le sauvaient - ses épreuves lui ont ouvert les yeux.


L'Ecclésiaste nous dit que tout est quête d'Esprit (et non pas poursuite du vent): l'Esprit de Christ viendra en nous si nous L'y invitons.


Le Cantique des cantiques nous parle des Noces de l'Église avec Christ: nous faisons partie de l'Église si nous sommes nés d'en haut.


Les Psaumes sont littéralement Psaume pour David (et non pas Psaume de David): Christ y enseigne à ses bien-aimés (David signifie bien-aimé) la voie (Je SUIS le chemin) vers Dieu - nous marcherons sur cette voie si nous L'écoutons. Nous découvrons ce que dit Jésus en nous, que nous pouvons nous adresser directement à Dieu, que l'Arbre de Vie nous met en relation avec le Père.


Avec les prophètes, et particulièrement Ezéchiel, nous avons une révélation de la vie en Christ.


Dans les évangiles, nous voyons Christ venu en chair, accomplir ce que les Hommes de foi avaient vu d'avance, ce en quoi ils avaient foi et les sauvait. Le sacrifice à la Croix (= Bois de Vie) nous acquiert de vivre du Nouvel Homme, Christ, qui dans les Actes descend vivre en Homme nouveau en nous à travers le Saint-Esprit.


Si nous lisons les évangiles en laissant de côté nos idées toutes faites, nous y trouvons une réalité bien plus grande que ce qui est généralement enseigné: nous ne "croyons" plus (croire est une mauvaise traduction de mettre sa foi en, être en relation avec), mais nous SOMMES.


Les lettres d'apôtres nous apprennent à reconnaître dans l'ancien testament tout ce qui concerne Christ, l'Église, le vieil Homme et l'Homme Nouveau. Paul nous appelle à nous considérer comme crucifiés, afin de renoncer à ce qui en nous nous pousse à vivre comme si le vieil Homme était encore vivant, et à vivre de l'Homme Nouveau qu'est Christ en nous (ce n'est plus moi qui vis...). Nous apprenons que nous faisons le bien parce que nous sommes sauvés, et non pas pour être sauvés. Nous L'aimons parce qu'Il nous aime, et non pas pour qu'Il nous aime.


Le livre de l'Apocalypse, qui signifie révélation, nous dévoile l'ensemble de ce que nous venons de voir, qui est Jésus, et le but de tout cela: la Nouvelle Jérusalem, habitation de Dieu en nous - où on retrouve l'Arbre de Vie. Le livre de l'Apocalypse est révélation de Christ: elle montre QUI IL EST - et qui nous sommes si nous Le laissons nous métamorphoser.


En définitive, tout est christocentrique: Christ est réalité dans la Bible, Christ est réalité dans la Création, Christ est réalité dans la Cène, Christ est réalité du Salut, Christ est réalité dans l'Esprit, Christ est réalité dans nos vies, Christ est réalité en Dieu.


Christ nous ouvre des portes tout au long de la Bible: à nous de les franchir - Il nous prépare le terrain: à nous de l'occuper.


(Nous n'avons pas été exhaustifs: explorez les Écritures par vous-mêmes!)


Lisons la Bible

Lisons la Bible. Lisons-la avec passion, avec gourmandise, non pour la savoir à la lettre, mais pour nous laisser imprégner de sa puissance subversive. Les textes bibliques sont d'incessantes polémiques contre l'ordre établi, contre l'esprit d'orthodoxie qui assigne les personnes à des identités atrophiées, contre ceux qui pensent savoir l'alpha et l'oméga de Dieu, de la vie, de l'avenir. Les prophètes n'ont pas de verset biblique à la bouche quand ils se lèvent contre l'injustice, quand ils défendent les plus fragiles, quand ils relativisent la prétention des religieux à maîtriser le destin.

Les prophètes ont cette puissance subversive chevillée au corps qui leur permet de reconnaître les situations qui nécessitent une parole, un geste, une réaction. La parole de Dieu qu'ils voient et qui leur tient lieu de vocation, c'est le monde qu'ils ont sous les yeux et qui entre en résonance avec les récits des anciens qui s'interrogeaient déjà sur ce qu'est une vie bonne. L'oracle divin qu'ils délivrent au roi, au peuple, c'est leur propre parole passée par ce feu qu'est l'appel à se tenir debout, sur la terre des hommes, la faim au ventre, quand tant de personnes préfèrent se tenir à genoux et picorer sagement. Lisons la Bible non comme on consomme une soupe tiède, non comme on lit un manuel pour trouver les trucs qui nous rendront la vie plus facile, mais comme une source d'inspiration, comme un grand poème qui caresse notre existence et provoque ce genre de frisson qui précède les plus beaux engagements. Lisons la Bible comme un recueil de paroles qui provoquent notre conscience, notre raison, qui suscitent notre foi, qui transcendent nos espoirs, qui renouvellent notre vision des choses et le regard que nous portons sur nos contemporains.

James Woody