Lorsque vous lisez "Au commencement Dieu..." (Gen) ou "Au commencement était..." (Jean), ne vous sentez-vous pas frustré(e) ?
La réalité n'est-elle pas plus que ces 4 dimensions dans lesquelles nous "passons" notre vie ?
Notre vie... mais pas notre Vie!
Alors, lorsque vous apprenez que nos traducteurs ont réduit des éléments de dimensions supérieures à des éléments temporels, vous dites "ouf...!, il me semblait bien qu'il y avait plus que cela...".
Les traducteurs semblent en effet vivre uniquement dans les dimensions humaines, et perdent beaucoup en ne traduisant pas selon l'Esprit qui a inspiré les textes et qui en sous-tend la signification profonde.
Ainsi, "Au commencement..." serait mieux traduit par "Dans le Principe de tout...": ce qui sous-tend tout ce qui existe, c'est Dieu, c'est le Logos, le Verbe/Parole! C'est bien plus que "Au commencement..."!
Idem pour le mot traduit par "éternel": "la vie éternelle" p.ex., nous confine à nouveau dans nos 4 dimensions terrestres. Alors que si on considère le terme donné par l'Auteur, on entre dans la dimension de "la Vie de plénitude", ce qui est tout de même autre chose...
Autre exemple: "Donne-nous notre pain de ce jour" ou "Donne-nous le pain de notre subsistance", que l'on devrait traduire par "Donne-nous aujourd’hui notre pain supersubstantiel", ce qui est tout de même autre chose! (1)
Encore un exemple ? Traduire par "naître de nouveau" ce qui est en fait "être (ré-)généré d'en haut".
Si vous vivez dans la bonne dimension, toutes ces traductions vous seront familières.
Si ce n'est pas le cas, posez-vous la question: "Est-ce que je vis dans la bonne dimension ?"
(1) Raoul de Presles (fin 14e siècle), Lefèvre d'Étaples (1524) et Félicité Robert de Lamennais (1846) ont traduit correctement... mais c'était avant et au début de l'ère industrielle, qui a rendu les êtres humains matérialistes, terrestres, psychiques...