Rechercher dans ce blog

Quand la traduction ou l'interprétation sont une trahison

Nous avons vu dans l'article epiousios que "notre pain de ce jour" est en fait "notre pain supersubstantiel": comment en effet expliquer ce verset "terrestre" - hors contexte - entre 2 versets spirituels ? Ce pain, c'est le pain du Ciel, Jésus, notre manne céleste.

Les mauvaises traductions peuvent être utilisées pour manipuler:

Héb 10:25 "n'abandonnez pas votre assemblée", est souvent cité pour garder captifs les pourvoyeurs de "dîmes". Or, l'expression signifie simplement qu'il est important de s'assembler: "ne cessez pas de vous assembler".

Gal 6:6 demanderait de donner tous nos biens à nos enseignants. Ce verset demande en fait de partager (et non pas donner) toutes bonnes choses avec celui qui nous enseigne: "toutes bonnes choses", ce peut être aussi des biens immatériels, spirituels p.ex.

Une autre dérive, les versets cités hors contexte, ce qui mène à de mauvaises compréhensions:

Mat 18:17 "qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain": considérer quelqu'un de réticent comme un païen (littéralement: quelqu'un des nations) ou un publicain, signifie l'évangéliser - et non pas le mépriser - car de toute évidence il ne possède pas les bases de la foi.

Mat 18:18-19 (lier/délier): ce verset est cité quasiment à chaque fois hors contexte, qui est celui de l'excommunication d'une personne.

1 Jean 2:18 "c'est la dernière heure" est en fait "c'est une dernière heure": nous sommes ici à la fin d'une période (celle des Apôtres) et entrons dans celle des sectes et autres "religions chrétiennes" humaines, terrestres, psychiques, monopolistiques.


Il y en a beaucoup d'autres... bonne recherche!