Je resterai néanmoins à Ephèse jusqu'à la Pentecôte - car une porte grande et d'un accès efficace m'est ouverte, et les adversaires sont nombreux (1 Cor 16:8-9)
Pour l'apôtre, la pression de l'adversité était nécessaire à la manifestation de la puissance de Dieu. Les deux choses étaient inséparables. Il savait que les clés de la porte étaient entre les mains de Dieu et non pas des hommes. En effet, c'est Lui qui ferme et personne n'ouvre, c'est aussi Lui qui ouvre, et personne ne ferme.
Paul n'a pas vécu à l'abri, comme une plante de serre - au contraire, il était constamment exposé à la tempête. Ne nous étonnons pas si les vents contraires soufflent contre nous. Les adversaires sont les instruments inconscients dont Dieu Se sert pour nous mieux faire connaître Sa puissance - ils sont aussi la clé que Dieu emploie pour ouvrir la porte, Sa porte.
[...] toutes ces difficultés ne faisaient qu'augmenter sa foi et son obéissance avec, pour résultat, qu'un grand nombre entendait la Parole du Seigneur, qui prévalait.
Rien, absolument rien n'arrêtait ce combattant. Dans toutes les circonstances il voyait une opportunité de plus pour servir Dieu et faire triompher Sa Parole. L'adversité et les adversaires étaient ses marchepieds sur le chemin de la victoire. [...]